Comment va Anthony Jelonch ? Environ un mois après sa nouvelle rupture des ligaments croisés (du genou droit cette fois), le 3ème ligne aux 30 sélections s’est confié à L’Equipe.
"J’ai attaqué la rééducation et donc j’ai vraiment le moral. (…) Le 8 septembre je serai à sept mois. Je me dis que ce serait pas mal vers la mi-septembre, comme la fois d’avant", confie-t-il avec l’entrain qui le caractérise.
Mais l’enfant du Gers explique surtout qu’il va cette fois profiter de sa blessure pour prendre un peu de galon et éviter de cogiter.
En effet, les dirigeants toulousains lui auraient proposé d’éventuellement intégrer le staff rouge et noir d’ici la fin de la saison, histoire de se rendre utile, de progresser dans sa compréhension du rugby et d’éviter de ronger son frein.
"Après avoir fait ça (être coach), on m’a dit tu seras encore un meilleur joueur. Je les crois." Il est vrai qu’Antho n’a que 27 ans, et peut encore évoluer dans son approche du rugby. "Je n’ai pas envie de passer une année de merde. Je veux me remettre. Et puis je vais travailler avec les potes du stade."
"Je vais peut-être rentrer un peu dans le staff du Stade toulousain. Ils veulent me faire prendre un peu de galon pour analyser les matchs et faire des retours, poursuit-il, toujours pour L’Équipe. Du coup je serai bien, même si ça sera dur de voir les autres jouer les phases finales et que moi je n’y serai pas pour la deuxième fois d’affilée. Mais bon je serai coach."
Vous avez dit guerrier ? Sous ses airs de gendre idéal, Anthony Jelonch en est un vrai, et voilà pourquoiEt peut-être que cette mission lui donnera des idées pour son après-carrière, à laquelle il doit déjà commencer à réfléchir…

