Le Stade français a récemment manifesté un vif intérêt pour le trois-quarts centre Pierre-Louis Barassi. À 26 ans, le centre attire l'attention des dirigeants parisiens. Selon le Midi Olympique, les discussions entre les clubs de Toulouse et de Paris seraient en cours, mais un transfert immédiat semble improbable.
Arrivé à Toulouse en 2022 en provenance de Lyon, Barassi a rapidement montré son potentiel. Cependant, la saison actuelle a été marquée par des blessures. Il paraissait pourtant sur la bonne voie avec d'excellentes performances fin 2023.
RUGBY. Pierre-Louis Barassi, de l'ombre des blessures à la lumière des essais et bientôt avec le XV de France ?Malgré 15 titularisations en 21 matchs joués toutes compétitions confondues. Il n'a pas encore endossé le rôle de titulaire indiscutable. Surtout avec la montée en puissance de Paul Costes. Le Rugby Club Toulonnais avait déjà tenté de le recruter avant d'opter pour le centre du Munster Antoine Frisch.
Aujourd'hui, c'est le Stade français qui cherche à le déloger de Toulouse, une tâche compliquée par la volonté des Toulousains de le conserver jusqu'à la fin de son contrat en 2025. Barassi ne devrait donc pas revêtir le maillot rose avant la saison 2025-2026.
Les Parisiens, bien qu'enthousiastes, ne sont pas prêts à racheter son année de contrat restante. Pour le Tricolore, ce transfert pourrait représenter une opportunité de relance, tant sur le plan sportif que personnel.
En attendant, Pierre-Louis Barassi doit faire face à la concurrence interne et prouver sa valeur pour regagner la confiance de son staff. Son absence de la feuille de match pour la demi-finale de ce week-end face au Stade Rochelais témoigne des défis auxquels il est confronté. En effet, Mola a aligné Ahki et Chocobares face aux Maritimes. Avec le jeune Paul Costes sur le banc des finisseurs.
L'avenir de Barassi semble se dessiner sous d'autres couleurs, celles du Stade français. Les prochains mois seront déterminants pour cet international français qui aspire à retrouver le chemin des terrains.
