Depuis quelques mois, le Racing 92 a décidé de prendre le taureau par les cornes. Le club francilien, sous la houlette de son président Laurent Travers, a renforcé son règlement intérieur pour lutter contre les dérives liées à l'alcool et à la drogue.
Une initiative salutaire qui vise à accompagner les joueurs plutôt qu'à les sanctionner. L’éducation et la prévention commencent au centre de formation. Avec l’accord des joueurs, de nouvelles règles ont été instaurées pour encadrer à la fois les jeunes et les professionnels.
"Nous savons que de la drogue et d’alcool peuvent circuler dans un effectif pour le côté festif, " explique Travers à L'Equipe. "Nous avons décidé d’effectuer des tests par tirage au sort deux fois par mois sur quatre joueurs, centre de formation y compris." Cette politique n’est pas nouvelle. Déjà la saison dernière, le Racing 92 avait initié des tests et renforcé le dispositif depuis cet été.
Des intervenants extérieurs, experts des sujets comme la violence, le dopage ou la santé, viennent régulièrement échanger avec l’effectif. Travers le souligne, "C’est sans doute beaucoup plus impactant et parlant pour le joueur que si ça vient de l’entraîneur ou du président."
Le message est clair : le fléau de la drogue n’épargne personne. Il touche l’ensemble de la société, pas seulement le monde du sport professionnel. Travers insiste sur le rôle crucial des clubs : "Il est important que nous ayons un rôle d’éducation mais aussi d’accompagnement auprès de l’ensemble de nos effectifs. Nos joueurs ont pris conscience que le but est la prévention et non la sanction."
Pour Laurent Travers, cette approche préventive est essentielle. "Quand on met des radars sur le bord de la route, c’est pour éviter des accidents." De la même manière, le Racing 92 veut éviter les « accidents » liés à la consommation de substances illicites. "Même en faisant tout ça, nous ne sommes pas persuadés qu’il ne se passera rien. Notre rôle de responsables est d’éduquer et d'accompagner."
Les joueurs semblent avoir compris l’importance de ces mesures. Ils ont accepté ce travail d’accompagnement et se montrent réceptifs aux messages des intervenants. Une initiative qui pourrait bien inspirer d’autres clubs du Top 14, conscients des enjeux qui se jouent sur et en dehors du terrain.
Oui pour des tests pseudo aleatoires et innopinés de l'AFLD tous les mois et pour tous les clubs
Car non seulement la cocaine est une drogue mais aussi un produit dopant
Alors il faudrait un budget suppplementaire pour cet organisme qui au final n'est pas si consequent que cela
Et je pense que le rugby pourrait subventionner cet organisme par un mecanisme à determiner avec son ministere de tutelle parce qu'un budget de fonctionnement de 13 millions annuels est limite
La ligue et la FFR n'ont qu'à deja attribuer les amendes qu'elle distribuent chaque année aux clubs à cette demarche
Ca permettrait déja de leur donner un sens autre que simplement repressif
Et ca permettrait de bien repartir les roles : aux clubs la prevention et l'information et les sanctions aux organismes fait pour ça