C’est sûr que dès qu’un club a plus de moyens que les autres, on peut voir la différence au niveau sportif grâce à la qualité du recrutement. Par exemple, lors de la saison 2021-2022, c’est le Stade Toulousain qui avait la plus grosse masse salariale avec 12,462 millions d’euros. Pourtant, le club de Didier Lacroix a terminé à la 4e place avant de se faire battre en demi-finale par Castres. Pour ce qui est du second au classement de la masse salariale, on retrouve La Rochelle, qui n’a même pas passé les barrages en s’inclinant sur la pelouse d’Ernest-Wallon. Comme quoi, le budget ne fait pas forcément tout.
Castres, Montpellier…
Parmi les bonnes surprises, on peut retrouver le Castres Olympique. 10e masse salariale du Top 14 avec 9,707 millions, les Tarnais ont terminé leader de la phase régulière. Comme quoi, avec des petits moyens, on peut accomplir de grandes choses. Pour ce qui est de l’autre finaliste, Montpellier, la logique a été respectée. 3e masse salariale, second au classement après la phase régulière et même champion de France, le club de Mohed Altrad à un classement qui colle à son budget.
Des clubs pas à leur place
Au niveau de la masse salariale, des écuries comme Clermont ou le Stade Français sont respectivement à la 4 et 7e place. Pourtant, la réalité sur le terrain est tout autre. En effet, les Jaunards ont été trop irréguliers tout le long de la saison et ont terminé à la 7e place du Top 14. Le Stade Français s’est sorti d’une saison galère en terminant seulement à la 11e place du championnat. En revanche, les trois derniers de la saison 2021-2022, à savoir Brive, Perpignan et Biarritz, font partie des trois masses salariales les plus faibles. Dans ce sens, la logique est respectée.