Cette première partie de championnat est très serrée. Onze points seulement séparent le dernier (Biarritz) du 7ᵉ (Clermont). Le classement peut évoluer d'une journée à l'autre. Si bien qu'aucun match ne peut être laissé de côté par les staffs et équipes du Top 14. Néanmoins, des formations ont déçu dans cette première partie de saison et sortent du lot. Tour des stades des Flops de la mi-saison de Top 14.
Biarritz
La cible la plus facile, car lanterne rouge du championnat. On attendait beaucoup plus de la part des Biarrots (peut-être trop ?). Dans sa lancée de l'euphorie du derby basque gagné aux tirs au but face à Bayonne pour le match d'accession en Top 14, le BO a réalisé les exploits de s'imposer à Aguiléra face à Bordeaux et le Racing notamment lors des premières journées. Avec une ligne de trois/quarts glamour composée de Saili, Kuridrani, Speight, entre autres, on pouvait espérer une équipe capable de tenir le rythme. Malheureusement, les coéquipiers de Steffon Armitage pointent à la dernière place et auront du mal à se maintenir cette saison. La faute à un effectif trop limité dans sa globalité, même si les intentions de jeu sont là, mais pas la justesse qui permet de concrétiser.
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Stade Français
Une des plus grosses déceptions. Très poussifs depuis le début de saison, le plus gros budget du Top 14 pointe à une triste 10ᵉ place dans le ventre mou. Cinq victoires seulement (poussives). Les hommes de Gonzalo Quesada se retrouvent à lutter pour le maintien, encore une fois. Waisea, l'ailier parisien, porte son équipe à bout de bras depuis le début de saison. Cela sera-t-il suffisant pour la phase retour ?
Clermont
La transition Franck Azéma/Jono Gibbes met du temps à opérer. Les Clermontois connaissent un début de saison en dessous de leur statut. Eux les (quasi) éternels favoris au titre ne sont que 7ᵉ et galèrent encore à effectuer des prestations abouties pendant 80 minutes. En témoigne leur performance face au Stade Toulousain en début de saison, où les Jaunards avaient été entreprenants, mais peu réalistes puis plombés en deuxième mi-temps par une touche déficitaire. Cependant, la marge de progression est conséquente et l'ASM atteindra un niveau très intéressant lorsqu'elle réussira à exprimer son plein potentiel. Mais ce ne sera probablement pas dès cette saison.
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Toulon
Sur le papier, les joueurs de la Rade possèdent un effectif cinq étoiles capable de rivaliser avec les meilleures écuries du Top 14. Mais les absences de leurs stars sur blessure ou en raison d'une sélection, ont fait qu'aujourd'hui le RCT ne dépasse pas la onzième place. Quatre petites victoires en douze rencontres. Patrice Collazo parti, Franck Azéma a repris en main l'effectif rouge et noir, avec comme premier objectif d'assurer le maintien. Un gâchis quand on sait que des Etzebeth, Kolbe, Ollivon, Roux, Rebbadj ou Nakarawa cohabiteront.

Racing 92
C'est peut-être la plus grosse déception de cette mi-saison. Laurent Travers, semble arriver à bout de souffle en tant que directeur du rugby du club, et ce Racing en subit un manque de renouvellement. Seulement 8ᵉ malgré des joueurs tels que Russell, Fickou, Vakatawa, Thomas, Imhoff, Chat, Chouzenoux etc., les Franciliens accusent le coup en ayant perdu leurs trois derniers matchs de championnat. Peut-être un coup de mou passager, mais cette équipe n'est plus aussi étincelante que les saisons précédentes. Les fulgurances individuelles ne suffisent plus pour masquer le déficit collectif.