Pour son premier tournoi des 6 Nations à la tête de la sélection italienne, Gonzalo Quesada pouvait difficilement espérer d’aussi bonnes performances.
A part le match contre l’Irlande, la Squadra Azzurra aura rivalisé contre l’Angleterre, battu l’Ecosse, le Pays de Galles, et fait match nul contre la France (en manquant la pénalité de la gagne).
Pour l’Italie, le capitaine et troisième ligne Michele Lamaro, estime qu’il s’agit du « meilleur Tournoi de notre histoire avec deux victoires et un nul. On aurait pu avoir trois victoires à un tout petit détail près. ».
Des victoires qui propulsent les coéquipiers d’Ange Capuozzo à la huitième place du classement IRB, devant des nations comme l’Australie et le Pays de Galles. Un classement historique, pour une équipe qui a souvent reçu la cuillère de bois à la fin du Tournoi.
La patte Gonzalo Quesada
Il est peut-être difficile d’estimer l’impact de l’ancien entraîneur du Stade Français sur sa sélection. Mais une chose est sûre, l’international Argentin fait confiance à la génération italienne émergente.
Le capitaine Michele Lamaro a tout juste 25 ans, d’autres nombreux jeunes s’installent en équipe nationale. On pense à Tommaso Menancello, les frères Garbisi, Louis Lynagh, Lorenzo Cannone ou encore Lorenzo Panni, auteur d’un festival face au Pays de Galles.
Au niveau du style de jeu, Gonzalo Quesada s’appuie sur une grosse défense, mettant notamment le XV de France sous pression. Des montées agressives, donnant des possibilités de contre-attaques aux flèches italiennes comme Monty Ioane et Ange Capuozzo.
Ce tournoi des 6 Nations donne de nouveaux espoirs aux Italiens, permettant d’oublier la dernière Coupe du Monde sous la direction de Kieran Crowley.