Comme annoncé ces derniers jours, un président-délégué devrait être nommé pour succéder à Bernard Laporte, à la tête de la fédération française de rugby. En attendant que ce dernier présente à la ministre des Sports, ce jeudi 22 décembre, sa "mise en retrait" de ses fonctions de président de la FFR, et des choix qui vont en découler, intéressons-nous au profil des trois potentiels candidats. Ces derniers sont plus ou moins connus du grand public, et c'est avec une quasi-certitude qu'un de ces trois prétendants sera le nouveau patron du rugby français.
Des profils différents
Le premier candidat est certainement le plus connu, et celui qui devrait légitimement reprendre le flambeau. Serge Simon, ancien international français et désormais bras droit de Laporte, il occupe les fonctions de vice-président, manager des équipes de France et chargé de communication. Néanmoins, ce dernier ne semble pas être si optimiste pour prendre la relève, notamment à cause de l'aspect juridique et administratif qu'englobe cette affaire. De plus, les nombreux scandales à son actif, et les conséquences telles que les procès, garde à vue ou perquisition, ont affaibli les ambitions du niçois. Pourtant, Serge Simon devait être l'actuel président de la FFR, lui qui était annoncé comme favori avant l'élection de Bernard Laporte.
Ensuite, le nom de Christian Dullin revient sur la table, avec des raisons plus que convaincantes. En effet, le secrétaire général de la fédération française de rugby, très proche de Bernard Laporte, a de la bouteille ! C'est le moins que l'on puisse dire, et ce dernier était également secrétaire général de la FFR au début des années 2000, lorsqu'un certain Bernard Lapasset était au pouvoir. Même s'il est méconnu de grand public, son expérience peut être un atout. Désormais, il occupe par ailleurs les fonctions de vice-président en charge du dopage et de l'éthique, au sein du CNOSF.
Pour finir, Patrick Buisson est le dernier candidat, et cet homme est très proche du rugby français. En effet, il est actuellement vice-président du rugby amateur en France, et dans les rangs de la FFR depuis maintenant plus de 15 ans. Le point fort de Buisson, est sans conteste son tempérament, apprécié en interne au sein de la FFR, il a cette capacité à rassembler les gens autour d'un objectif commun, ce qui pouvait être reproché à Laporte. C'est un candidat sérieux qui a du soutien et de l'expérience à revendre.