Le Top 14 est “le meilleur championnat du monde”, ou c’est en tout cas l’argument marketing régulièrement avancé pour le valoriser. Par contre, ce qui est sûr, c’est que l'élite française est de loin le championnat le plus rude du globe. Long et intense, avec beaucoup d’équipes présentant un niveau relevé, il est bien loin de la balade de santé.
Depuis sa professionnalisation à la fin du siècle dernier, plusieurs stars internationales sont venues, sans réussir à s’imposer. Pour diverses raisons, pour des questions physiques ou de difficulté d’intégration, certains clubs misaient gros sur des arrivées qui se sont finalement révélées infructueuses.
RUGBY. Jugé ''neutre'' et ''transparent', la star Siya Kolisi vers un départ immédiat du Racing 92 ?
Kolisi, back to Boks ?
Capitaine lors des deux sacres mondiaux des Springboks, Siya Kolisi (33 ans) a signé au Racing 92 pour 3 saisons, à compter de l’automne 2023. Véritable rotofil, il est connu pour être un plaqueur inébranlable et un meneur d'homme exemplaire. Cependant, après une saison d’inauguration décevante en Île-de-France, le troisième ligne ne voudrait plus revenir sous le maillot ciel et blanc et l’aurait fait savoir à sa direction. S’il n’est pas encore officiellement de retour aux Sharks, la direction francilienne ne serait pas contre cette idée, moyennant finance.
Sexton, l’Irish flop
Âgé de 28 ans, l’ouvreur international irlandais Jonathan Sexton s’exporte hors de son île. Ainsi, il fait le choix de rejoindre le Top 14 et le Racing 92 en 2013. Cependant, son exil ne se passa pas comme prévu. Malgré d’excellentes qualités face aux perches, le joueur n’arrivera jamais à déployer la même créativité en Île-de-France qu’à Dublin, avec le Leinster ou l’Irlande. Deux saisons après son arrivée, il retourne au pays sans regrets. Pire encore, pour le Times, il déclare en 2023 avoir été “absent pendant deux ans” chez les Altoséquanais et aurait “aimé avoir été l’homme d’un seul club.”
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Flood, le “nouveau Wilko”
Pour compenser le départ d’un Frédéric Michalak dur à remplacer et d’un Lionel Beauxis au passage contrasté sur les bords de la Garonne, l’international anglais Toby Flood signe au Stade Toulousain en 2014. gé de 29 ans, l’ouvreur au 60 sélections avec le XV de la Rose cherche à se relancer. Malheureusement comparé à Jonny Wilkinson, car ils ont tous les deux débuté aux Newcastle Falcons, le Britannique est attendu en fanfare chez les Rouge et Noir qui veulent installer une concurrence entre lui et le All Black Luke McAlister. Résultat des courses, l'Anglais quitte la France de manière anticipée en 2017 et le passage de l’Océanien aura bien plus marqué les esprits.
Laumape, le facteur X
Pour compenser le départ d’un Gaël Fickou excellent au Stade Français, le club de la capitale mise sur un gros poisson, le All Black de 28 ans Ngani Laumape. Serial marqueur en Super Rugby, le joueur est boudé par la sélection néo-zélandaise et son statut de facteur X agite la presse océanienne. Avançant un départ pour des raisons financières vers Paris en 2021, il dispute plus d’une vingtaine de matchs, pour seulement 3 essais marqués, en une saison. Quelques mois après son arrivée, il quitte la capitale et le club rose avance des “difficultés d'adaptation familiale”.
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Etzebeth, pari perdant
Après la Coupe du monde 2019, le RC Toulon mise sur Eben Etzebeth, surpuissant deuxième ligne sud-africain. À 28 ans, le colosse a tout pour réussir en France, mais tout ne se passe pas comme prévu. Avec seulement 40 matchs en 3 saisons, il aura loupé beaucoup d’échéances, la faute à de nombreuses blessures et des retours en sélection récurrents avec l’Afrique du Sud. En 2022, il quitte le RCT deux ans avant la fin de son contrat. Au Midi Olympique, le président du RCT Bernard Lemaître qualifie le Springbok de “gosse dans un corps de colosse”, pointant du doigt une fragilité physique récurrente et une difficulté à s’intégrer dans le Var.
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