Les All Blacks espéraient sûrement un miracle. Finalement, la seule grâce qui a touché ce Irlande - Écosse (36-14), reste celle du jeu irlandais. Millimétrée et travaillée à l’entraînement, la réussite des Verts les envoie en quart de finale face à ceux qui sont devenus leurs meilleurs ennemis.
RUGBY. Coupe du monde. Mais au fait, pourquoi le trèfle est-il l'emblème de l'Irlande ?
Une rivalité qui se construit
Depuis 2016, l’Irlande est devenue la bête noire de la Nouvelle-Zélande. En 8 matchs, la sélection celte a remporté 5 victoires face aux All Blacks. À l’été 2022, elle réussissait même un exploit rare : remporter une tournée en Nouvelle-Zélande.
Depuis, l’Aotearoa se porte mieux tant qu’elle est loin des tuniques vertes. Néanmoins, elle ne pourra pas échapper à cette étape obligatoire si elle veut retrouver sa splendeur. Au-delà de l’affrontement sportif, cette rencontre va découler d’un symbolisme fort, le samedi 14 octobre à Saint-Denis.
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— Rugby World Cup (@rugbyworldcup) October 7, 2023
Pour les Irlandais, la première nation mondiale doit vaincre ses démons. Dans l’histoire de la Coupe du monde, les Celtes n’ont jamais réussi à passer le cap des quarts de finale. Pourtant, ils ont déjà été largement favoris. À l’image de ce match face à l’Argentine en 2015 où les Sud-Américains ont déjoué tous les pronostics en dominant les Irlandais.
Côté Nouvelle-Zélande, les hommes en noir sont dans une crise comme aucune autre. En effet, le pays du rugby est devenu, il semblerait, une grande nation parmi les autres. Ne pouvant plus se vanter de leur hégémonie, le peuple de l’archipel veut redorer son image autoproclamée de bailleur du rugby mondial en réalisant une bonne Coupe du monde. Pour y parvenir, accéder aux demi-finales paraît être un minimum.
Conjurer le mauvais sort
En 2019, les deux nations s’étaient déjà retrouvées en quart de finale. Du côté de Tokyo, les Irlandais avaient pris une correction en perdant 46 à 14. Peu en confiance lors de la phase de poule, l’Irlande s’était avancée vers l’ultime échéance avec des nœuds dans la gorge. Aujourd’hui, les rapports de force semblent complètement inversés.
En-tout-cas, la réponse de l’éternel duel entre le rugby étudié à la loupe et celui d’instinct arrive. Il prendra place sous les yeux ébahis d’un Stade de France (sûrement teinté de vert), le 14 octobre prochain à 21h. Avec un match un dimanche à 9h du matin en Nouvelle-Zélande, le scénario de ce dernier risque de fixer l’humeur de la semaine dans le pays.
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