Ce dimanche 20 octobre, Matthieu Jalibert a fait une entrée décisive. Face au Japon, il a illuminé la pelouse du Stadium de Toulouse par son panache. Mais si les supporters ont semblé conquis par le joueur, notamment sur les réseaux sociaux, qu’en est-il du sélectionneur. Selon des propos rapportés par Rugbyrama, Fabien Galthié a apprécié l’entrée de son joueur. Après le match, il déclare :
C’est juste, il a fait une très bonne entrée. Dans l’alternance, il a donné de l’air à l’équipe, au pied et à la main. Les finisseurs ont la possibilité de bien lire les situations. Il était limpide et propre. Il retrouve son meilleur niveau après une année difficile, où il a eu beaucoup blessures. Il a répondu présent sur chaque entrée de manière très efficace.”
Par ailleurs, il est impliqué dans un grand nombre de bons coups côté Bleus. En effet, son entrée en jeu à la 58ᵉ a complètement métamorphosé le jeu français. En un peu plus de 20 minutes, il est à la source de 3 occasions franches d’essai. Deux d’entre elles, Penaud et Jelonch, seront concrétisées. Ensuite, la troisième aurait pu offrir un essai international à Jonathan Danty. Malheureusement, l’arbitre du match Andrew Brace a refusé l’essai après visionnage de la vidéo.
Particulièrement remuant sur ses appuis, le Bordelais a inquiété à de nombreuses reprises le premier rideau défensif japonais. Ensuite, il a régulièrement tenté de transpercer ce dernier avec des coups de pieds pour lui-même derrière la défense adverse. Le second rideau des Brave Blossoms et ça, le jeune ouvreur de l’UBB l’avait bien compris. Sûrement étudiée à l’entraînement, cette donnée a aussi été mise en avant par le coup de pied rasant de Romain Ntamack amenant l’essai de Penaud en première période. Souvent mis en opposition, Fabien Galthié a d’ailleurs signifié qu’il y avait “de l’émulation à son poste”. Selon lui, cette dernière serait une “force”. Bien que toujours finisseur, l’ancien entraîneur du MHR n’hésite pas à affirmer la confiance allouée au Bordelais : “Matthieu confirme tout le bien qu’on pense de lui.”
