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RUGBY. Féminin. Des protège-dents connectés proposés aux équipes à la coupe du monde

La fédération internationale, World Rugby, a annoncé proposer des protèges dents électroniques aux équipes engagées à la Coupe du Monde en Nouvelle-Zélande.

Baptiste Elisabelar 13/07/2022 à 10h50
World Rugby a annoncé le lancement de protège-dents "intelligents" devant permettre aux data-analystes de mesurer l'impact des chocs en prévention des commotions cérébrales.
World Rugby a annoncé le lancement de protège-dents "intelligents" devant permettre aux data-analystes de mesurer l'impact des chocs en prévention des commotions cérébrales.

La fédération internationale World Rugby, a annoncé ce mardi qu'elle proposerait à chaque équipe participante à la Coupe du Monde féminine de cette fin d'année, des protège-dents connectés. Ces protège-dents ont pour but de collecter des données qui seront analysées par des spécialistes sur ordinateur, notamment en ce qui concerne l'impact des chocs et la prévention des protocoles commotions. Compétition devant se dérouler du 8 octobre au 12 novembre en Nouvelle-Zélande, toutes les données récoltées doivent permettre à World Rugby d'adapter son protocole commotion et de faire évoluer les prises en charge des joueurs et joueuses commotionnés et victimes de chocs à la tête.

Le directeur général de World Rugby, s'est montré satisfait d'un tel partenariat pour la compétition :

Nous ne resterons jamais les bras croisés lorsqu'il s'agit d'adopter les dernières technologies qui ont le potentiel d'améliorer la santé des joueurs de rugby.  La Coupe du Monde de Rugby est le sommet de notre sport et grâce à cette étude et à d'autres qui auront lieu pendant le tournoi, nous ferons de la Coupe du Monde de Rugby 2021 l'événement sportif majeur le plus perfectionné jamais organisé en ce qui concerne la santé des joueurs. 

L'équipe de France doit affronter l'Angleterre en phase de poule en plus de l'Afrique du Sud et les Fidji pour prétendre à une qualification en quart de finale du tournoi.

duodumat
duodumat
Voilà un projet intéressant pour connaître les effets des chocs et commotions. Mais il ne faut sans doute pas s'en tenir là et coupler les infos récoltées à des examens complémentaires sur les moyen et long termes. Il est possible que l'on ait des résultats surprenants. Pourquoi seulement sur les féminines ? Pourquoi pas sur les jeunes et sur les garçons ? C'est chez les pros que les chocs sont les plus violents et fréquents. Sinon cela fera comme beaucoup d'autre choses, un épisode sans effets. On va collecter une foule de données qui vont demander beaucoup de temps avant de déboucher sur des actions ... et lesquelles ? En tout cas c'est intéressant et à suivre.
Chandelle 72
Chandelle 72
Ce sera intéressant de comparer les postes, les entraînements et les matchs. Les données chiffrées et immédiatement recueillies, c'est vraiment un plus. Leurs analyses puis les mesures sportives qui pourraient en résulter, c'est un vaste et long programme avec beaucoup plus de paramètres que des simples données. Au moins, on ne pourra pas dire qu'on ne savait pas
lebonbernieCGunther
lebonbernieCGunther
'tain! La NASA, à côté, c'est le concours Lépine! Merci à Yoyo d'en avoir démontré l'utilité.
Yonolan
Yonolan
En 2021, une étude de la Fondation Drake en Grande-Bretagne montrait que 50 % des joueurs de rugby de haut niveau présentaient une modification inattendue de leur volume cérébral en raison d’impacts reçus à la tête durant leur carrière Oui vous lisez bien 50 % Entendons-nous bien , cela ne conduira pas à des pathologie gravissimes post-rugbystique pour tous Mais cela montre bien que les commotions sont pas les seules à surveiller et que les chocs répétés sont aussi à analyser et que leurs conséquences sont aussi à mesurer la Fédération internationale de rugby a lancé une étude en mars 2021 avec l’université d’Otago en NZ ( celle des Hightlanders) pour comprendre la fréquence et la nature des chocs reçus à l’entraînement et en match, grâce à des protège-dents connectés. 700 joueurs et joueuses amateurs, des moins de 13 ans aux seniors, qui portent donc des protège-dents connectés En complément, certains clubs pro ont été sollicités comme l’ASM qui a reçu ces protèges dents fin 2021 Rémi Gaulmin, le médecin clermontois expliquait à l’époque leur fonctionnement : Il y a un accéléromètre qui mesure les forces mécaniques qui s’appliquent lors des impacts, les forces d’accélération et de rotation au niveau de la tête. Des capteurs mesurent la force des impacts, leurs répétition et leur incidence. Ensuite, on range les protège-dents dans une grande valise où ils sont désinfectés avec des UV et le transfert de données se fait automatiquement"
Et il faudra aussi le faire pour les ...hommes au même niveau non ? car là les accélérations sont nettement plus importantes Ensuite il faudra en tirer des conclusions et des ..actions Mais ça c'est une autre histoire
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