Le Pays de Galles et l'Australie s'affrontaient ce dimanche soir à Lyon dans le cadre de la 3e journée de la Coupe du monde. À l'applaudimètre, les Gallois ont largement surpassé leurs homologues australiens. Lesquels ont copieusement sifflé Eddie Jones. Barnes n'a d'ailleurs pas été en reste à ce niveau-là. Mais ce sont les supporters gallois qui ont donné de la voix en premier dans cette rencontre avec des "Wales, Wales" depuis les tribunes. Il faut dire que le Pays de Galles a investi le camp adverse dès l'entame par le pied de Biggar puis lancé une superbe attaque en première main qui a vu Morgan déchirer le premier rideau et mettre les cannes pour le premier essai de la rencontre par Davies avant même la 3e minute. Il n'en fallait pas plus pour entendre les premiers chants gallois.
Le Pays de Galles frappe d'entrée mais perd Biggar
Loin de s'affoler malgré cet essai encaissé dès les premiers instants de la partie, les Wallabies ont à leur tour mis la défense galloise sous pression avec une bonne prise d'intervalle d'Arnold qui aurait pu déboucher sur un essai. Au lieu de ça, les protégés de Jones ont pris tout de suite réduit la marque face aux perches. Pas de round d'observation donc dans cette partie ô combien importante pour l'Australie en vue de la qualification. Laquelle a pris les points quand ils se sont présentés à la faveur d'une grosse poussée en mêlée avant le quart d'heure (8-6, 14e).
La bonne entame galloise a été quelque peu gâchée par la sortie prématurée de Dan Biggar visiblement touchée aux côtes au moment de plaquer le deuxième ligne du Stade Toulousain. Et c'est son vis-à-vis Donaldson qui s'est mis en évidence avec notamment une belle initiative à la 16e minute. Il faut dire que les Wallabies ont monopolisé le cuir (79 % de possession) durant cette première partie de mi-temps. Malgré cette domination, c'est le Pays de Galles qui a continué de faire la course en tête, Anscombe passant trois nouveaux points pour récompenser un beau ballon porté après un premier échec.
L'Australie à la peine
Barnes ne s'est pas fait des amis dans les rangs gallois en pénalisant le XV du Poireau dans ses 22m après une très belle défense. Mais les supporters vêtus de rouge ont vite oublié cette décision quand la touche australienne à 5m s'est transformée en un superbe 50/22 agrémentée d'une nouvelle pénalité en faveur des hommes de Gatland (13-6, 28e). Le match s'est peu à peu équilibré en termes d'occupation mais l'Australie a continué d'avoir plus de possession sans savoir vraiment quoi en faire et comment prendre à défaut la défense adverse. La ligne de 3/4 australienne ne manque pas de talent mais de variation et de folie dans son jeu. Et cette passe à la touche de Koroibete n'a pas arrangé les affaires des Wallabies avant la pause.
A l'inverse, le XV du Poireau, que l'on pensait moribond, a fait les choses dans le bon ordre avec des avants conquérants, à l'image de leurs beaux ballons portés, avant de tenter des choses en usant par exemple du pied pour mettre la pression sur les Green and Gold. Des intentions payantes puisque l'ouvreur remplaçant a ajouté trois nouveaux points sur pénalité. Permettant ainsi au Pays de Galles de faire un mini break dans ce premier acte, 16 à 6. Une première période qui ne satisfera sans doute pas Jones avec beaucoup de fautes australiennes à l'image de ce renvoi raté par son ouvreur. Lequel a débouché sur une mêlée où ses joueurs ont été emportés au centre du pré. Sans une bonne défense sur Rees-Zammit, le XV du Poireau aurait pu enfoncer les Wallabies juste avant la pause.
Des Gallois efficaces
Sans être extraordinaire dans ce qu'il a proposé, le Pays de Galles a construit son match avec pragmatisme et réalisme. Une nouvelle pénalité dès la reprise a accentué son avance. Un match se gagne devant, et ce dimanche soir, les Gallois ont fait les choses dans l'ordre avec une nette domination des avants. Laquelle a été bonifiée par des pénalités ou des occasions comme sur ce jeu au pied dans les 22m pour Adams après une grosse poussée galloise sur les 10m. Quelques instants plus tard, Anscombe sentait parfaitement le coup en jouant un petit coup de pied à suivre derrière le premier rideau. Tompkins était le premier sur l'ovale et laissait exploser sa joie à l'instar des supporters qui entonnaient un nouveau chant.
26 à 6 puis 29 à 6 en suivant, l'addition a commencé à être salée pour les Wallabies. Eddie Jones pouvait sans doute déjà entendre les critiques des journalistes et des anciens joueurs. Il va être compliqué pour lui d'expliquer pourquoi, avec des statistiques offensives supérieures à son adversaire, son équipe n'est pas parvenue à faire la différence. Non seulement les leaders (s'il en existe dans cette équipe) n'ont pas pesé sur la rencontre, mais les finisseurs n'ont pas fait mieux. Jones a abattu toutes ses cartes mais il ne pourra plus maintenir sa poker face très longtemps après cette défaite.
Si cette rencontre a été pénible pour les Australiens, côté gallois, ce pourrait bien être le match référence (40-6) dont avait besoin cette équipe en 2023 avant d'attaquer les phases finales. Ils ont montré plein de maîtrise à l'image de ce drop d'Anscombe à la 70e, très en vue ce dimanche soir à Lyon avec 23 points, en sortie de banc. Avec 14 points au compteur, ils sont plus que jamais en tête de la poule. Il ne leur restera plus qu'un match contre la Géorgie pour finaliser la première place avant les quarts, tandis que l'Australie se frottera au Portugal. La deuxième place est plus que jamais indécise entre les Wallabies et les Fidjiens. Une lutte à distance qui pourrait tourner à l'avantage des Îliens puisqu'ils ont encore deux rencontres à jouer.
Comme si même le doute n’était même pas permis
Genre ces autocrates qui vivent dans leur bulle et qui se moquent des comptes qu’ils ont à rendre à leur environnement ou si la populace les suit
On a connu ça chez nous y a peu
Et hier nous avons entendu des sifflets nourris chaque fois que sa tête apparaissait à l’écran : des gallois, des français ? ou tout simplement les supporters australiens qui avaient payé cher leurs déplacements aux antipodes ?
Et que dire de cette triste image de supporters australiens quittant le stade avant la fin du match ?
Et ça c’est de sa responsabilité totale
Non pas l’état dans lequel se trouve le rugby australien qui s’enfonce lentement depuis longtemps
Mais le fait de ne pas avoir clairement expliqué la situation de cette reconstruction qui allait prendre du temps
Pire d’avoir eu la vulgarité de faire rêver ce rugby australien à des choses qu’il savait impossibles lors de cette cdm ; comptant surement sur la faiblesse relative de sa poule pour faire illusion
Et il n’a pas su fédérer le rugby australien dans cette période difficile avec sa morgue clivante
Et au lieu de re-unir, il a divisé
Et ça c’est surement son débit le plus important et qui risque de rendre sa position difficile tenable
On ne se fait pas des ennemis dans sa famille sans risque, et encore moins quand on a besoin de tous pour aller de l’avant
Et ces excuses d’après-match ne vont en rien mettre du baume sur les plaies du rugby australien mais en rajouter
Je n’ose pas croire que ce qui a fuité dans la presse sur des négociations avec le Japon en aout
Car là ça toucherait aussi les valeurs de l’homme
Alors on va espérer que dans les 4 ans qui arrivent, le rugby australien se redresse car c’est important et pour notre sport et pour que la prochaine cdm chez eux soit aussi une fête pour eux
Car pour cette Edition française c’est quasiment plié pour eux
Et de la plus triste des manières