Prêté du côté de Colomiers lors de la saison 2016/2017, le jeune arrière avait accompli une saison pleine dans l’antichambre du TOP 14 avant de revenir du côté de la Ville rose. Un retour plus que réussi, puisqu’à 22 ans, avec pas moins de 22 titularisations pour presque 1800 minutes jouées, le natif de Mazamet s’était fait remarquer grâce à des copies de haute voltige. Des prestations qui l’amèneront dès l’année suivant à porter le maillot bleu lors du tournoi des 6 Nations 2019. Il participera également à la Coupe du monde au Japon la même année. Oui, mais voilà, le Toulousain n’a jamais réussi à s’imposer au poste et a vu par 3 fois des hommes en forme lui piquer la place de titulaire. En 2020 par Anthony Bouthier qui réalisait une saison pleine avec le MHR, en 2021 par le retour inattendu en très grande forme de Brice Dulin. Cette année, c’est la jeune étoile montante Melvyn Jaminet qui a occupé le poste et qui n’a laissé que quelques petites miettes au numéro 15 haut-garonnais. Mais, de par la concurrence et ses prestations actuelles, l’ancien Columérin peut-il espérer mieux sous le maillot frappé du coq ?
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Une sacrée concurrence
Pour commencer, son concurrent direct, Melvyn Jaminet, semble avoir gagné pleinement la confiance du sélectionneur. Son aventure a commencé lors de la tournée en Australie, lorsque le Perpignanais sortait d’une saison incroyable avec son club catalan. S’il avait eu du mal à rentrer dans son premier test, lors du second match, le Perpignanais a été éblouissant dans le jeu et avait permis aux Bleus de s’imposer en inscrivant 23 des 28 points de son équipe. Depuis, cette tournée, le natif de Hyères n’a plus quitté le numéro 15 sous le maillot bleu. Il a été l’un des éléments phares du Grand Chelem gagné par les Tricolores avec pas moins de 54 points inscrits dans le tournoi, deuxième meilleur réalisateur derrière Marcus Smith.
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Dans la hiérarchie des arrières, 3e, Brice Dulin, toque aussi à la porte de ce XV de France. S’il est toujours appelé par le sélectionneur puis renvoyé en club, la plupart des observateurs du rugby français aimeraient le voir comme numéro 2 au poste. Très en vue avec son club du côté du Stade Rochelais, il semblerait que la polyvalence de Ramos au poste d’ouvreur joue en sa faveur. De plus, le fait que le Toulousain soit aussi très adroit face aux perches, rajoute un plus que le Rochelais n’a pas dans sa palette.
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Le forfait de Jalibert, une opportunité
Blessé avant même le début du Tournoi, Mathieu Jalibert avait espéré être remis sur pied pour rejoindre le groupe en cours de route. Malheureusement, c’était sans compter sur une rechute en club lors de l’échauffement face à Pau. Sans son deuxième ouvreur habituel, Fabien Galthié a fait appel à deux autres joueurs au poste, Léo Berdeu ainsi qu'Antoine Hastoy. Par manque d’expérience surement, le sélectionneur n’a convoqué aucun des deux ouvreurs sur l’ensemble du tournoi, mais plutôt le polyvalent Thomas Ramos. Pouvant jouer à l’ouverture ou à l’arrière, le Toulousain était un parfait remplaçant. Surtout quand on sait que Fabien Galthié a choisi à deux reprises de ne mettre que 2 trois quarts sur le banc. Mais c’est essentiellement l’absence de Jalibert qui a joué un rôle déterminant sur la présence de Ramos sur les feuilles de matchs. Lors de la tournée de novembre, le sélectionneur avait ses deux ouvreurs habituels à disposition, et même quand ils ont été associés sur la pelouse, Thomas Ramos n’est apparu sur aucune des 3 feuilles de match. On ne peut donc dire que l’arrière toulousain a été un premier choix pour le sélectionneur, mais plutôt un choix par « défaut ».
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Si les rumeurs de départ du Stade Toulousain aurait pu être une opportunité pour Ramos de relancer sa carrière internationale. Selon le Midi Olympique, l’arrière haut-garonnais devrait prolonger son bail dans la Ville rose. Avec les arrivées de Melvyn Jaminet et Ange Capuozzo dans l’effectif du champion de France, la concurrence au sein même du club s’annonce encore plus rude. Rien de quoi bien arranger les affaires de l’ancien columérin…
