À un mois et demi de la reprise du Top 14, le ciel s’est assombri au-dessus d’Aimé-Giral.
Dans la nuit du 4 au 5 juillet, un incendie d’origine suspecte a endommagé une partie de l’enceinte perpignanaise. Trois loges ont été touchées, une portion de la toiture a brûlé, et le tableau d’affichage est hors service. La mairie de Perpignan, propriétaire du stade, évoque un préjudice estimé entre 200 000 et 300 000 euros. Les réparations prendront des mois.
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Des intrusions dans la nuit, l’enquête ouverte
Selon les premiers éléments, plusieurs personnes auraient pénétré dans le stade dans la nuit de vendredi à samedi, jusque dans la tribune présidentielle. L’incendie s’est ensuite déclaré, mais à ce stade, impossible de déterminer s’il a été déclenché volontairement. « Les caméras ont montré des intrusions, mais on ne peut pas encore parler d’acte malveillant ou d’accident », a précisé François Rivière, président de l’USAP, dans les colonnes de Midi Libre. La police poursuit son enquête.
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Des conséquences sportives déjà visibles
La reprise est fixée au 16 juillet pour les joueurs Sang & Or. Deux rencontres amicales sont prévues à domicile : le 22 août face à Toulon, puis le 29 août contre Montpellier. Mais aujourd’hui, leur tenue est incertaine.
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Le club va devoir composer avec un stade partiellement inutilisable. Difficile de recevoir dans ces conditions, et rien n’indique que l’ensemble des installations sera opérationnel pour la première journée du Top 14, prévue début septembre.
L’USAP dans le dur
Perpignan sort d’une saison éprouvante, sauvée sur le fil en barrage contre Grenoble (13-11). L’été devait être celui de la reconstruction et d’un nouveau départ. Cet incident vient freiner l’élan. Mais dans les travées d’Aimé-Giral, on n’est pas du genre à se lamenter. Le club entend s’organiser, trouver des solutions pour poursuivre sa préparation et maintenir ses échéances.
Si les faits sont confirmés comme étant d’origine criminelle, l’impact irait bien au-delà du terrain. En attendant, c’est tout un club, un staff, et une ville qui doivent réagir vite pour ne pas voir leur saison plombée avant même le coup d’envoi.