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Rory Kockott s'en sort bien après sa fourchette, Rallier suspendu [DISCIPLINE]

Le demi de mêlée d Castres Rory Kockott a été suspendu à l’issue d’une audience disciplinaire indépendante. Marc-Antoine Rallier a aussi été sanctionné.

Thibault Perrin 20/12/2018 à 08h50
Le demi de mêlée de Castres Rory Kockott est en vacances forcée.
Le demi de mêlée de Castres Rory Kockott est en vacances forcée.

Un carton rouge et quatre semaines de suspension, c'est ce que le demi de mêlée du Castres Olympique Rory Kockott méritait selon une Commission de discipline indépendante mandatée par l'EPCR. Mais suite à sa citation, l'international tricolore s'en sort plutôt bien. Non seulement il n'a pas été exclu lors du match contre le Munster, mais en plus, il a vu sa sanction réduite pour avoir plaidé coupable et d'être bien comporté lors de l'audience. Pour avoir touché la zone oculaire de Cloete, il écope finalement de trois semaines de suspension et pourra rejouer le 9 janvier.Les Castrais Marc-Antoine Rallier et Rory Kockott cités pour des gestes dangereuxUn acte de jeu déloyal qui prive cependant le CO de son numéro 9 pour trois matchs : à savoir la réception de l'UBB et les déplacements à La Rochelle et à Grenoble. Quant au talonneur, Marc-Antoine Rallier il ne va manquer que la rencontre face à Bordeaux-Bègles après avoir écopé d'une semaine de frigo pour un plaquage dangereux sur le troisième ligne du Munster, Peter O’Mahony. Un geste qui méritait également un carton rouge assorti de deux semaines de suspension selon la commission.

Le Lyonnais Etienne Oosthuizen avait bien été exclu contre Glasgow. Il a été suspendu trois semaines pour avoir frappé avec son bras le demi d’ouverture des Glasgow Warriors Adam Hastings. Comme les Castrais, le deuxième ligne, qui a plaidé coupable, a cependant vu sa sanction réduite de moitié car son casier disciplinaire était vierge. Si la commission a aussi été clémente avec les Grenoblois Lilian Saseras et Teiva Jacquelain, elle n'a pas épargné le trois-quarts centre de Perpignan, Adrea Cocagi. Suite à son exclusion définitive face au Connacht, il ne pourra rejouer qu'à partir du lundi 4 mars. Soit 9 semaines de suspension pour un déblayage dangereux. Une sanction lourde car le joueur n'a pas accepté la décision de carton rouge et que son casier disciplinaire n’est pas vierge. Il avait initialement écopé de 10 semaines.

ketamine
ketamine
"il a vu sa sanction réduite pour avoir plaidé coupable et d'être bien comporté lors de l'audience" Tu plaides coupable -1sem Bon comportement durant l'audience -1sem Et le reste des bonnes pratiques pour être blanchi à chaque convocation ?
pjb
pjb
je pense que la commission a un chapeau avec un nombre de semaine de suspension a distribue a
math1907
math1907
C'est moi ou on ne les inquiète tellement plus qu'ils n'ont même plus besoin de nous désosser en commission de discipline ! ?
Yionel ma star
Yionel ma star
Raisuqe avait pris largement plus pour moins que ca
Team Viscères
Team Viscères
Pour Kockott la sanction est étonnamment mesurée. Avec les images on se doute que Kockott n'a pas l'intention de faire un câlin à l'adversaire mais il n'y a pas non plus d'image formelle prouvant une fourchette, habituellement cela signifiait de 10 à 70 semaines pour le joueur français concerné. Là on a une sanction de départ de 4 semaines qui correspond au minimum du degré faible d'un contact avec la zone oculaire : la commission retient le mauvais geste et le contact dans la zone des yeux mais pour une fois n'extrapole pas plus loin que les images disponibles. C'est surprenant parce que pour une fois on ne se fait pas enfler par la commission, mais en soit la sanction ne devrait pas être une surprise parce qu'elle est assez logique (qu'on soit surpris d'une décision plutôt logique en dit long sur la commission de discipline européenne)

Pour Rallier par contre c'est Noël avant l'heure. Plaquage sans ballon et sans les bras où la victime est renversée et chute sur le dos : deux semaines ramenées à une. On voit régulièrement des plaquages sans mauvaise intention mais non maîtrisés et donc dangereux prendre 5 ou 6 semaines de suspension (après la tambouille habituelle du "je rajoute 3 je retiens 1 et je divise par 2 pour la jolie cravate), et là on a un plaquage qui n'en est même pas un et dont la seule intention est de détruire son adversaire qui ne prend qu'une semaine.
Et le pire dans tout ça, c'est qu'on a tellement l'habitude des sanctions extravagantes de l'EPCR qu'on se réjouit d'avoir eu droit pour une fois à la clémence habituellement réservée aux autres. Mais il n'y a pas grand chose de réjouissant dans le fait de dire aux joueurs que ce n'est pas vraiment grave de chercher à démonter son adversaire en dehors du jeu, surtout au moment où beaucoup espèrent une prise de conscience sur la dérive destructrice du rugby.
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