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RÉSUMÉ VIDÉO. Le Racing dynamite le derby, plonge Paris dans la crise et peut rêver de top 6

Le derby parisien a accouché d'un festival offensif des Ciel et Blanc, descente aux enfers pour les Soldats Roses.

Jules Pineau 28/04/2025 à 10h16
Le Racing 92 célèbre sa victoire éclatante contre le Stade Français lors d'un derby francilien intense à Paris La Défense Arena. crédit photo : screenshot Canal +
Le Racing 92 célèbre sa victoire éclatante contre le Stade Français lors d'un derby francilien intense à Paris La Défense Arena. crédit photo : screenshot Canal +

Paris brûle, et c’est le Racing 92 qui a allumé l’incendie. Dans un derby francilien tendu par l’enjeu, les Ciel et Blanc ont littéralement balayé le Stade Français (49-24) ce dimanche à Paris La Défense Arena. Une seconde période à sens unique, six essais inscrits après la pause et un bonus offensif qui permet aux Racingmen de voir le haut du tableau. Pendant ce temps, les Soldats Roses glissent vers le précipice.

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Paris a existé une mi-temps

Tout avait pourtant bien commencé pour les Parisiens. Survoltés dans les premiers instants, ils ouvraient le score dès la 7e minute par Samuel Ezeala, après une attaque léchée. Mieux en place, plus inspirés, les joueurs de Karim Ghezal prenaient l’ascendant, menant 10-3 après 20 minutes.

Mais petit à petit, le Racing a sorti la tête de l’eau. D’abord brouillons, les coéquipiers de Gaël Fickou ont haussé le ton physiquement. Une première alerte par Baudonne (36e) annonçait la suite : en fin de première période, le Racing recollait au score (8-10) et rentrait aux vestiaires en embuscade.

Le Racing appuie sur l’accélérateur

Au retour des vestiaires, c’est une toute autre histoire. Le Racing a changé de visage et a roulé sur son rival. Dès la 42e minute, Nolann Le Garrec surgissait pour aplatir en coin après une belle combinaison sur touche. Dans la foulée, Gogichashvili marquait à son tour (51e), puis Tuisova punissait la défense parisienne sur un pick and go en force (60e). La messe était dite.

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Même les erreurs se transformaient en réussites : une chistera ratée d’Owen Farrell se concluait en essai pour Le Garrec, parfaitement servi par Tuisova (66e). Diallo (74e) et Fickou (77e) parachevaient l'œuvre d’un Racing irrésistible, appliqué, conquérant.

Le Stade Français au bord du gouffre

Le Stade Français, malgré un essai pour l’honneur signé Paul Alo-Emile, n’a jamais pu rivaliser en seconde période. Dépassés dans l'intensité, incapables de stopper les vagues bleues, les Parisiens repartent de la Paris La Défense Arena sans le moindre point. Avec 36 unités au compteur, ils voient Perpignan et Vannes revenir dangereusement dans leur rétroviseur. Le prochain déplacement en Catalogne, dans deux semaines, ressemble déjà à un match de la dernière chance.

Sekou Macalou ne masquait pas sa déception à la fin du match : "C'était notre dernier joker."
Le Racing, lui, peut rêver plus grand. Avec ce succès bonifié, les hommes de Stuart Lancaster remontent au classement et n’ont que trois points de retard sur la sixième place. Avant leur demi-finale de Challenge Cup, l’espoir d’une fin de saison réussie est toujours là.

Dans ce derby à double enjeu, le Racing 92 s’est offert le droit d’espérer, pendant que le Stade Français a vu ses cauchemars de relégation prendre une tournure bien réelle.

Jak3192
Jak3192
C'est dingue ce "ventre mou" du T14 ! On dirait le mien 😂 Des abdos indubitables dessous et un repose verre de 🍺 quand vautré sur le canapé à regarder le ST ! 🤣
Michmich31
Michmich31
Une grosse pensée à Canal qui pourrait se retrouver orphelin de classico si le SF continu sur sa lancée
Cyclotherapon
Cyclotherapon
Etonnant ce Stade Francais, tres bon sur les 30 premieres minutes (un peu aidés par la défense suspecte du Racing certes), puis plus rien les lumieres se sont éteintes. Zéro pointé pour Wild et Lombard. Virer Quesada, puis Ghezal qui réussit pour l'instant a Lyon, puis Labit pour finalement bloquer Gustard qui voulait partir et le présenter comme l'homme providentiel malgré le fait qu'il soit dans le staff depuis un bail... Peu de jeunes issus du centre de formation dans l'équipe malgré l'énorme vivier francilien... De l'extérieur difficile de comprendre par exemple que Timo ne semble pas avoir trop eu sa chance. Bref. Va-t-il falloir une relégation pour que les bonnes questions soient posées?
lebonbernieCGunther
lebonbernieCGunther
Le classement à 4 journées de la fin est assez dingue! A part Toulouse -assuré depuis ce week-end de finir au pire dans les deux premiers- tout le monde a encore quelque chose à jouer! En bas, ça va ferrailler dur et j'espère que Vannes va se sauver (rien que pour récompenser son public exemplaire), pour la 6ème place, même le 12ème (Pau) est encore en course. La seconde place va se jouer au couteau entre UBB et Toulon, avec un déplacement de l'UBB à Mayol pour la 25ème journée et un chaud-bouillant Bayonne-RCT pour la dernière! Plus que jamais, il va falloir attendre la fin de la foire pour compter les bouses, mais je crois que ça va se jouer à l'expérience! Alors pour ma part, et dans le désordre: allez Vannes, allez l'Aviron, allez l'UBB, allez la Section, allez l'ASM! Les toulousains, eux, n'ont pas besoin de mes encouragements, ils seront comme d'hab' en 1/2.
ginobigoudi
ginobigoudi
Plus de club parisien la saison prochaine ?... Ça ferait désordre... Pas de bruits de couloirs ?... On dirait un suicide annoncé...
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