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RÉSUMÉ VIDÉO. 0-17 en 14 minutes : sans ses stars, le Stade Toulousain fait la leçon à Paris

Avec une équipe largement remaniée, Toulouse a mis fin à cinq ans de revers à Jean-Bouin. Une victoire pleine de caractère qui confirme la solidité du leader, tout en plongeant le Stade Français dans l’urgence.

Jules Pineau 21/04/2025 à 10h45
Le Stade Toulousain, sans ses stars, triomphe du Stade Français lors d'un Classico sous tension à Jean-Bouin. crédit photo : screenshot Canal Plus
Le Stade Toulousain, sans ses stars, triomphe du Stade Français lors d'un Classico sous tension à Jean-Bouin. crédit photo : screenshot Canal Plus

À Jean-Bouin, le Classico a tourné en faveur d’un Stade Toulousain privé de ses stars, mais pas de son identité. Malgré un effectif rajeuni et une météo capricieuse, les hommes d’Ugo Mola ont dominé un Stade Français à la peine, confirmant leur statut de patron du Top 14 (27-21).

Les Rouge et Noir ont parfaitement entamé la rencontre, mettant la tête des Parisiens sous l’eau dès les premières minutes. Joshua Brennan allume la première mèche avec une percée plein champ, conclue par Léo Banos dès la 3e minute. Juan Cruz Mallia, en chef d’orchestre inspiré, transforme, ajoute une pénalité, puis valide l’essai de Paul Costes suite à une bourde de Léo Barré. En moins d’un quart d’heure, Paris est mené 0-17. La tempête est totale.

Paris se réveille… trop tard

Le carton jaune de Chocobares (22e) pour un plaquage dangereux relance un peu les locaux. Louis Carbonel inscrit un premier essai et transforme. Briatte, fautif en début de match, se rachète en aplatisant derrière un maul. 14-17 à la pause, tout est relancé.

Macalou est tout proche d’inverser la vapeur juste avant les citrons, mais c’est Clément Vergé qui sauve les siens d’un retour éclair. Un geste décisif dans un match à couteaux tirés.

Mallia taille patron, le Stade Français à la peine

La seconde période sera plus brouillonne, marquée par un long bras de fer stérile… jusqu’à ce que Juan Cruz Mallia ne convertisse une pénalité à l’heure de jeu, puis n’exploite un petit bijou au pied de Naoto Saito pour inscrire son essai personnel. 14-27, l’affaire semble pliée.

Même le baroud d’honneur de Sekou Macalou à la 77e, auteur d’un essai puissant pour ses 30 ans, n’y changera rien. Le Stade Français pousse dans les dernières secondes, mais bute sur une défense toulousaine accrocheuse.

Un revers qui fait mal à Paris

Le Stade Toulousain repart avec les quatre points et la satisfaction d’avoir vu ses jeunes répondre présents. Une performance rassurante à deux semaines de la demi-finale de Champions Cup. Juan Cruz Mallia, impeccable à l’ouverture, a inscrit 17 points et mené les siens avec autorité.

Le Stade Français, lui, voit rouge. Douzième à égalité de points avec Perpignan, barragiste, le club de la capitale entre dans une zone critique à l’approche de deux déplacements sous haute tension : au Racing puis à Aimé-Giral.

D’un côté, une jeunesse toulousaine fringante et opportuniste. De l’autre, un Stade Français crispé, irrégulier, et toujours incapable de bonifier ses temps forts. Le Classico n’a pas forcément tenu toutes ses promesses, mais il a confirmé une chose : Toulouse, même diminué, reste un ogre. Paris, lui, flirte dangereusement avec la relégation.

Manu
Manu
Les roses ont paru absents. Au coup d'envoi, ils semblaient déjà rentrés chez eux avant même de jouer. Ils ont voulu plier le match rapidement pour passer à autre chose car il leur fallait ensuite gagner chez le voisin puis à Perpignan pour sortir de la zone rouge. En effet, dans leur plan de maintien, de ces 3 confrontations, celle qui semblait la plus abordable était celle à domicile contre une équipe B d'un stade toulousain avec 24 ans de moyenne d'âge. Mais ces jeunes ne sont pas venus à Paris pour visiter les Champs Elysées. Ils sont venus pour gagner. Les locaux ont mis un gros quart d'heure pour le comprendre après 2 essais encaissés. Ils ont pris de haut les jeunes toulousains et au rugby cela ne pardonne pas. L'envie était du coté des visiteurs. Cette jeune génération de la ville rose a éteint les soldats roses. Mola sait -une nouvelle fois- qu'il peut compter sur de jeunes grands compétiteurs. Cette équipe des doublons et faux-doublons a déjà énormément d'expérience malgré ses 24 ans de moyenne d'âge. Aldegheri va t il jouer les phases finales ? Les guerriers Merkler et Hawkes vont lui compliquer la tâche? Roman NTK sera t il remplaçant car Mallia est un titulaire en puissance ? Je pense aussi qu'Arnold ne vas plus beaucoup jouer à part dans les 5 derniers matchs de phase régulière en TOP 14. Car Vergé et Brennan seront sur le banc avec Jelonch derrière les 5 fantastiques Flament, Méafou, Willis, Roumat et Cros. Dommage pour Banos et Castro-Ferreira qui n'auront une place qu'en cas de blessure des précédents. Si Saito -auteur d'une très bonne prestation avec beaucoup de détermination et de bonnes prises de décision- est indisponible ces prochaines semaines, Darroque semble prêt pour le suppléer. Contre Castres, Mauvaka -qui semblait manquer de sommeil après la naissance de son fils- va pouvoir souffler. Cramont et surtout Lacombre sont au niveau pour jouer le derby. Samedi, Castres sera bien accueilli à Toulouse. Mola et ses 50 joueurs sont prêts.
Roger Coudenlèrc
Roger Coudenlèrc
Les joueurs de Paris ont tellement peur de perdre et de mal faire qu'il n'y arrive pas, ou seulement de temps à autre par quelques fulgurances...
Jacques-Tati-en-EDF
Jacques-Tati-en-EDF
J'ai trouvé le SF bien peu inventif et sur une ligne stratégique bien trop définie. Devant le SF a eu 20 bonnes minutes avec Halafonua et Macalou en fer de lance mais ça s'est vite étiolé pendant la seconde mi-temps dans un jeu approximatif et manquant de collectif. Le jeune pack toulousain a été très bon, avec un 5 de devant surprenant (même si Mauvaka n'a pas été au top il apporte de la sérénité et un impact physique) Hawkes bon en mêlée, une seconde ligne "royale" ... Etant donné le temps, ça n'a pas été un feu d'artifice. Bien que le début de match pouvait le laisser penser... Ces 4 pts font beaucoup de bien au ST qui peut voir venir et gérer les matchs qui arrivent. Le SF est pas très bien embarqué. Je ne les vois pas gagner contre le Racing qui se remet un peu de sa convalescence. (Haaa, ce bon Saint Bernard de Collazo ...)
breiz93
breiz93
Quel mauvais SF...., maladroits, s'entêtant à rendre le ballon au pied... Macalou et Gabrillagues sortent du lot . On va faire de l'huile jusqu'à la fin... Le ST tient un futur grand avec Vergé, quel beau geste défensif sur l'entrée dans l'en but de Sekou. Bravo au Stade...Toulousain.
Yonolan
Yonolan
J'ai du mal avec le faîte ( pas d'erreur d'orthographe) de l'article... Ceci dit on se demandait quels seraient les effets de la promenade sur la rambla barcelonaise Je ne sais pas si les joueurs en ont profité pour aller voir la réplique de la Santa Maria juste un peu plus loin Mais hier on n'a pas découvert un nouveau Stade Français et ce fut vogue la galère Beaucoup de tristesse de voir que ce club aborde cette dernière ligne droite avec autant de doutes et sans leader Et même si les 6 points d'avance sur Vannes ne semble le vouer qu'à la 13 ieme place dans le pire des cas, ce n'est pas encore totalement joué ;et les parisiens risquent de trembler jusqu'au bout y compris avec un acces match oppressant Et Toulouse qui réussit encore son pari de la rotation et conserve encore un bonus sur ses deux poursuivants Au final une soirée qui confirma ce que l'on savait déjà, des deux cotés
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