Qui a été le meilleur avant français contre l'Italie ?

Dimanche face à l’Italie, il y a eu du bon et du mauvais. Voire de l’approximatif en ce qui concerne les Français. Comme les arrières, les premières lignes ont leur part de responsabilité dans cette déroute. En ce qui concerne le mauvais, on pourra notamment pointer du doigt ces dix pertes de balle (19 au total), dont trois sont à mettre au crédit de Dimitri Szarzewski. Ou encore l’alignement bleu et ses problèmes d’annonces, trop souvent mis en difficulté par l’homologue italien. Difficile également de ne pas évoquer un pressing que l’on pourrait qualifier de discret avec des montées défensives gentillettes comme sur le premier essai de Sergio Parisse, où Orquera prend un malin plaisir à déposer Mas et captain Papé.



La mêlée française a, une nouvelle fois, été à la hauteur de sa réputation sans pour autant prendre le dessus. Car, comme on pouvait s’y attendre, les Azzurri ont eu aussi fait preuve d’une grande maîtrise dans l’exercice. En résulte seulement deux mêlées effondrées. Au chapitre du bon, on ne peut évidemment pas passer à côté de Louis Picamoles. Très en vue chez les Bleus depuis de nombreux mois et encore une fois précieux au moment de porter le ballon chez l’adversaire. Avec ses dix courses et ses 52 mètres parcourus, il fait d’ailleurs mieux que la majorité des avants réunis. Auteur d’un essai tout en puissance, le troisième ligne a fait son match.

D’autres comme Thierry Dusautoir (meilleur plaqueur avec 13 plaquages) se sont également illustrés dans leur registre de prédilection. Pas grand-chose à reprocher également aux entrants de fin match. Romain Taofifenua a donné de sa personne à plusieurs reprises pour casser la ligne d’avantage mais il était très bien attendu par la défense italienne. Les suppléants de la première ligne amenèrent pas mal de fraîcheur, à l’image d’un Debaty très disponible, sans pour autant parvenir à sortir le XV de France de sa torpeur.