Pro D2 - Grosse entrée d'argent à Béziers pour régler les problèmes de trésorerieGénéralement, les clubs ont recours au naming pour le nom de leur stade. Le Stade Français pourrait ainsi renommer Jean-Bouin afin d'avoir de nouvelles entrées d'argent. Il est beaucoup plus rare, qui plus est dans le rugby, de voir des clubs associer leur nom à une marque. En 2018, la formation de basket de Villeurbanne détenu par Tony Parker est ainsi devenue LDLC-Asvel suite au partenariat avec le vendeur local de produits high-tech. De son côté, Béziers a aussi fait dans le local puisque c'est l'entreprise Angelotti qui va être associée pour les six prochaines années à l'ASBH. On dira d'ailleurs toujours AS Béziers Hérault mais Angelotti est désormais présent sur le logo de la formation évoluant en Pro D2.
Dans son communiqué, le club explique :
L’ASBH sera donc pionnière en la matière et sera le premier club de rugby professionnel français à associer son logo et son histoire à une entreprise privée. Cette association représente une belle opportunité pour notre Club de mener à bien l’ambitieux projet que nous portons. Nous pouvons comprendre qu’une partie de nos supporters ne soient pas tous d’accord avec cette démarche qui est complétement novatrice mais cela représente une manne financière non négligeable pour le Club.
Pour rappel, le groupe Angelotti, qui était déjà sponsor de la formation biterroise, va verser 1 million d'euros sur six ans. Son fondateur, Louis-Pierre Angelotti va aussi entrer au conseil d'administration du club.
La gestion de ce club est catastrophique. Heureusement que le Maire fait beaucoup pour le rugby (rénovation du stade, changement de la pelouse, augmentation et avance des subventions, présence au conseil d'administration du club,...) Malheureusement, au vu de l'augmentation des budgets en pro d2, l'avenir est plutôt vers la fédérale que vers le TOP14. C'est triste pour ce club historique. Le rugby vit dans une bulle économique gonflée par les mécènes. Cela enlève l'équité. Le retour à l'économie réelle lorsque les mécènes partiront fera mal à certains clubs.