Camou se défend
Suite au cuisant revers des Bleus face à la Nouvelle-Zélande en quart de finale de la Coupe, nombreux ont été ceux qui lui ont reproché son silence. Il considère cependant que "ce n'est pas le timing d'un candidat en campagne qui doit dicter la conduite d'un président de fédération." S'il ne nomme jamais Bernard Laporte, on comprend facilement que c'est lui qui est visé. "On dit qu'on m'aime beaucoup tout en me traitant d'incapable."
Un bilan positif selon lui
Il se défend cependant d'avoir commencé à traiter les problèmes du rugby français bien avant le mois de novembre, rappelant qu'il avait organisé les états généraux du rugby après la défaite en finale du Mondial 2011. "Les problèmes existaient déjà et nous n'avons pas pu les résoudre d'un coup de baguette magique." Il estime d'ailleurs que son deuxième mandat n'est pas un échec et qu'il y a eu des avancées, notamment sur la mise à disposition des joueurs ou limitation des matchs des internationaux. Il compte bien continuer son travail avec l'apport de la cellule technique nouvellement créée, et dont la composition devrait surprendre.
Laporte en prend pour son grade
Il a également tenu à rétablir la vérité quant à la réforme statutaire de la FFR. "Je crois que c'est dans l'intérêt de tous que le futur comité directeur soit élu selon un processus juridiquement et techniquement sécurisé." Il estime qu'il y a eu de la désinformation avant de commenter les récents propos de Bernard Laporte et du président du RCT Mourad Boudjellal : "il n'est pas question de laisser quiconque salir notre institution avec de grandes formules populistes, des références à des pays lointains à des régimes où règnent la terreur. Toutes ces diatribes destinées à faire le buzz sont totalement déplacées et ne servent pas les intérêts du rugby français. On ne peut pas dire ça lorsque l'on prétend vouloir mener une campagne digne et non pas de caniveau." Voilà qui donne le ton de la campagne électorale.