La situation des Palois à deux journées de la fin du Top 14 est plus que préoccupante. Il ne reste que deux journées pour se sortir de cette 13e place synonyme de barrage pour se sauver. Dernièrement, Pau s'est incliné devant le Racing 92 alors que la domination était là. Le président du club, Bernard Pontneau, s'est donc exprimé sur les raisons de la mauvaise place au classement de son club. Selon lui, la situation est critique à cause de la forme actuelle du championnat : ce calendrier qui pousse les clubs à faire des impasses.
Si Pau s'est incliné face au Racing 92, le concurrent direct bayonnais s'est imposé face à Toulouse qui a aligné une équipe moins compétitive. Pontneau ne veut pas en faire une polémique, mais la crise sanitaire est selon lui une des raisons du mal être du club, comme déclaré à Rugbyrama : "Je ne ferai pas beaucoup de commentaires, car je ne voudrais pas que ça débouche sur des colonnes de polémiques. Je dirais juste qu’on vit une année tout à fait particulière de par une crise sanitaire excessivement perturbante. Mais par moments, heureusement qu’on a la couleur du maillot pour reconnaître qui joue. Sinon, on ne saurait pas qui joue, et dans quelle division on est. J’en resterai là". Il sait à quel point ces matchs sont une mauvaise publicité pour le championnat, avant de demander une "réflexion globale sur ce Top 14".
L'équité peut être touchée avec les doublons des matchs internationaux, mais le club de Pau aurait également pu en profiter devant des équipes qui ont fait l'impasse sur leurs rencontres. On se souvient de la rencontre face au Stade Toulousain à l'automne 2020, où la Section s'était tout de même sur le score de 16 à 22 au match aller et 31 à 9 au match retour.
La Section Paloise devra se rendre à La Rochelle à la fin du mois, avant de recevoir Montpellier. Bayonne affrontera également Montpellier avant de recevoir le Stade Français lors de la dernière journée. Les deux clubs sont actuellement à 3 points d'écarts, synonyme de fin de saison décisive pour ne pas jouer de barrage.