Le scénario était fou à Narbonne. 6 points de retard, un essai au bout du temps réglementaire et une transformation ultra-tendue : Carcassonne a durement cravaché pour s'adjuger le titre de Nationale et valider sa montée en Pro D2.
Seulement, la dernière (longue) séquence a fait, et fait toujours, polémique. Notamment au niveau de l'arbitrage. Le manager de Chambéry, Cyril Villain, fait partie de ceux qui pensent que l'arbitre a commis des erreurs et il ne s'en cache pas.
"L'arbitre a faussé le résultat" : les mots forts de Villain
Dans les colonnes du Dauphiné Libéré, le manager savoyard évoque sa frustration "de la fin du match". D'après lui, "il y a trois grosses injustices" sur la dernière action. La dernière concerne la transformation de l'essai en fin de rencontre.
Le buteur met 1'25 pour transformer alors que le règlement indique "une minute".[...] L'arbitre aurait dû siffler la fin au bout d'une minute ou avertir le joueur en disant : "Tu dois taper !". Mais tu ne peux pas laisser, sur un coup de pied décisif, le temps de récupérer et de prendre son temps pour taper.
Cyril Villain qualifie cela comme "une erreur manifeste de l'arbitrage", qui est "inadmissible", selon lui. Cela vient, aussi, de "deux grosses erreurs dans la dernière action", d'après lui.
Il évoque là, certainement, le grattage chambérien pénalisé par l'arbitre, estimant qu'il avait posé ses mains au sol avant de jouer le ballon. Peu après, l'essai carcassonnais, validé par le corps arbitral, a énormément fait réagir. Beaucoup estiment que le joueur a aplati le ballon en deux temps.
🤯 𝐔𝐍 𝐄𝐒𝐒𝐀𝐈 𝐀̀ 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐑𝐍𝐈𝐄̀𝐑𝐄 𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐄... Et c'est @us_carcassonne qui est CHAMPION DE FRANCE @NationaleRugby ! 🔥
— Nationale Rugby (@NationaleRugby) May 17, 2025
QUELLE FIN DE MATCH ! @GauthierBaudin #NationaleRugby pic.twitter.com/c6oyBZ2QoF
L'arbitrage vidéo comme solution ?
Ces décisions, aussi cruciales soient-elles, conditionnent aussi l'avenir de tout un club et de nombreux salariés. Cyril Villain, lui, n'est toujours pas redescendu du match, considérant qu'on lui a "enlevé une victoire".
Aujourd'hui, on devrait être en Pro D2, on devrait être champions de France. On ne l'est pas.
La solution viendrait peut-être de l'instauration de l'arbitrage vidéo "sur ce type de match, sur les enjeux que ça représente", poursuit Villain. En effet, ce n'est qu'à partir de la Pro D2 que l'arbitrage vidéo est instauré. C'est, du moins, ce qu'il évoque, afin d'éviter tout autre litige à l'avenir.