Une question est revenue sans cesse dans la bouche des commentateurs samedi soir lors du match de barrage entre Toulon et le Racing Metro : Où est passé Mourad Boudjellal ? Toujours suspendu, le président de Toulon avait pris place en début de rencontre dans les tribunes du Stade Mayol, mais était introuvable en deuxième mi-temps. L’Equipe révèle que Boudjellal avait tout simplement quitté le stade à la mi-temps du match pour regarder la deuxième mi-temps de ses joueurs à la télévision, à son domicile.
Un retrait qui pourrait très bien augurer du fonctionnement futur du club, comme le révèle le Président Boudjellal dans une interview accordée à la Provence. Lassé par les polémiques, Mourad Boudjellal envisage en effet de se mettre en retrait et confier la communication à Bernard Laporte : « La saison prochaine ne ressemblera pas à celle-ci. Je serai certainement toujours président du RCT, mais je pense que Bernard Laporte représentera davantage le club ».
Mais même la perspective de rester à la tête du club n’est pas certaine : « Comme on me sanctionne sans arrêt et que je ne peux pas parler, eh bien, je vais nommer un président - une personne qui n'est pas issue du sport et qui n'est liée ni avec la Ligue ni avec la Fédé - et moi, je me cantonnerai au rôle d'actionnaire majoritaire. Dès lors, ils ne pourront rien contre moi ».
Le Président, qui revendique une liberté de ton totale en profite pour ironiser à nouveau sur sa sanction de 130 jours. « L'inquisition, c'est l'inquisition. Vous savez, j'ai employé le mot ‘sodomie' et c'est quand même un délit grave... Le problème, c'est que j'ai choqué une partie d'un milieu catholique, intégriste et conservateur du monde du rugby », raille-t-il.
Dimanche prochain contre Clermont, Mourad Boudjellal sera beaucoup plus serein. « En étant présent à Toulouse cette fois, l’objectif est effectivement atteint, car on estime que les grandes équipes doivent être au grand rendez-vous de la saison. Cette demie, c’est le match que je vais vivre de la façon la plus tranquille de la saison », explique-t-il.
Un retrait qui pourrait très bien augurer du fonctionnement futur du club, comme le révèle le Président Boudjellal dans une interview accordée à la Provence. Lassé par les polémiques, Mourad Boudjellal envisage en effet de se mettre en retrait et confier la communication à Bernard Laporte : « La saison prochaine ne ressemblera pas à celle-ci. Je serai certainement toujours président du RCT, mais je pense que Bernard Laporte représentera davantage le club ».
Mais même la perspective de rester à la tête du club n’est pas certaine : « Comme on me sanctionne sans arrêt et que je ne peux pas parler, eh bien, je vais nommer un président - une personne qui n'est pas issue du sport et qui n'est liée ni avec la Ligue ni avec la Fédé - et moi, je me cantonnerai au rôle d'actionnaire majoritaire. Dès lors, ils ne pourront rien contre moi ».
Le Président, qui revendique une liberté de ton totale en profite pour ironiser à nouveau sur sa sanction de 130 jours. « L'inquisition, c'est l'inquisition. Vous savez, j'ai employé le mot ‘sodomie' et c'est quand même un délit grave... Le problème, c'est que j'ai choqué une partie d'un milieu catholique, intégriste et conservateur du monde du rugby », raille-t-il.
Dimanche prochain contre Clermont, Mourad Boudjellal sera beaucoup plus serein. « En étant présent à Toulouse cette fois, l’objectif est effectivement atteint, car on estime que les grandes équipes doivent être au grand rendez-vous de la saison. Cette demie, c’est le match que je vais vivre de la façon la plus tranquille de la saison », explique-t-il.