Il a vécu des années formidables depuis sa jeunesse à Toulouse aux titres avec Toulon. De retour au Stade Toulousain en 2018, il débute sur les chapeaux de roues. Mais les semaines passent et le natif d'Épinal voit Sofiane Guitoune et Pita Akhi s'imposer. Sa blessure à l'épaule en janvier 2019 l'a éloigné de la folle fin de saison des rouge et noir et seules quelques minutes face à Castres en octobre l'ont nourri. Pour le Midol, il est revenu sur son rapport avec le rugby et ses années difficiles.
Depuis que les internationaux sont revenus du Mondial, je ne suis plus du tout utilisé. - Maxime Mermoz pour le Midol.
Pourtant international depuis 2008 (tout de même vice-champion du monde en 2011 aux côtés d'Aurélien Rougerie), il est relégué au rôle de remplaçant sous l'ère Saint-André, jusqu'à être écarté de la Coupe du monde en 2015 : "J'ai été trop gentil. J'ai toujours fermé ma gueule auprès de ma direction car je considérais que les joueurs devaient rester à leur place. En fait, le seul accrochage que j'ai eu avec un staff, c'était avec celui de l'équipe de France. Quand j'y repense, les préparations de matchs, c'était n'importe quoi. Les entraînements c'était zéro."
À Marcoussis, les mecs nous parlaient comme à des gamins de 8 ans. Au fond de moi, je me disais : "Allez entraîner Bagnères-de-Bigorre et laissez-nous représenter la France !" - Maxime Mermoz, Midi-Olympique.
Comme il le déclare au Midol, il n'a pas hésité à dire que "le projet de jeu était nul" en se mettant à dos le staff, mais également certains coéquipiers de vestiaires : "Des joueurs qui balançaient à couvert sur le jeu du XV de France me sont tombés dessus pour avoir parlé sans me cacher. Normal ! J'allais à l'encontre des mecs qui les sélectionnaient ! Je critiquais les gens qui les faisaient briller. Certains joueurs me regardaient de haut, me dénigraient. Les mêmes mecs qui me léchaient le cul à l'époque où j'étais bien vu par le staff."
