Ce lundi, le Journal du dimanche nous apprend que le tribunal administratif de Versailles a donné raison à la Ligue nationale de rugby aux dépens de la Fédération français de rugby concernant le report des matchs en marge de la fusion entre le Stade Français et le Racing 92. En mars dernier, les présidents de ces deux clubs avaient provoqué un ras de marée dans le rugby français en annonçant leur fusion. Face aux conséquences de cette annonce, et notamment à la menace de grève des joueurs parisiens, la LNR avait décidé de reporter deux rencontres de la 21e journée : Montpellier-Racing 92 et Castres-Stade Français. Invoquant "l'intérêt supérieur du rugby", le président du MHR Mohed Altrad appelle alors la FFR pour que cette dernière annule la décision du bureau directeur de la Ligue "comme la convention qui la lie à la LNR l'autorise", note le JDD.
Sauf qu'une telle décision ne peut pas se prendre dans l'immédiateté. Selon le journal, Altrad aurait contacté Bernard Laporte et Serge Simon pour que sa demande soit entendue dans les plus brefs délais et que le match ait bien lieu. La réunion de conciliation avec la LNR n'aura jamais lieu car le bureau de la Ligue n'est pas disponible à la date souhaitée par la FFR. C'est donc seul que le bureau fédéral annule le report des deux rencontres. Mais la Ligue n'en reste pas là. Le Conseil d'Etat lui avait déjà donné raison le 12 avril dernier. Le 27 novembre, c'est le tribunal administratif de Versailles qui est allé dans son sens.
????Info @lejdd : Le tribunal administratif de #Versailles donne raison à la @LNRofficiel contre la @FFRugby dans l'affaire des matchs reportés (Montpellier-Racing 92 et Castres-Stade français) de la 21e journée du @top14rugby 2016-2017 pic.twitter.com/wY4Xee0k49
— Philippe Kallenbrunn (@Ph_Kallenbrunn) 11 décembre 2017
Durant l'été, Bernard Laporte avait mis la pression sur son homologue Paul Goze, "en l'appelant à reconsidérer sa position" sous peine de ne pas négocier la future convention entre les deux instances. Pour rappel, le procureur de la république a récemment repris le dossier concernant l'éventuel conflit d'intérêts entre le président de la FFR et Montpellier après la réduction des sanctions contre la formation héraultaise par la commission de discipline.
Affaire Laporte : le dossier transmis au procureur de la République