L'EPCR pas si rentable que ça ? C'est en tout cas ce qu'affirme Simon Halliday, l'actuel président de l'organisateur des Coupes d'Europe. Ce n'est pas le succès commercial attendu pour celui qui entame sa cinquième saison à la tête de l'EPCR. Pourtant, les clubs anglais et français s'étaient mis d'accord pour refonder l'ancienne ERC en 2015 afin de générer plus de revenus.
"Sur le plan commercial, ça a été une déception. Beaucoup de raisons à cela." Simon Halliday, RugbyPass.
Mais quelles sont les raisons de ces revenus faibles ? La première, donnée par le président, est le temps. Le rebranding (repositionnement d'une marque qui s'accompagne souvent d'un changement de nom) prend du temps même si cela fait 5 saisons que l'EPCR existe. L'autre raison est la même qui a affecté le Tournoi des 6 Nations : les sponsors répartissent leur argent différemment et beaucoup plus de manière locale qu'européenne. La Coupe du monde 2015, en pleine année de création de l'EPCR n'a pas arrangé la chose pour lancer le projet. Pourtant, au lancement en 2016, Simon Halliday affirmait qu'il y aurait "beaucoup plus d'argent à distribuer qu'avant" avec de gros contrats TV renégociés à la création de la société.
Mais Simon Halliday reste optimiste quant au prochain rendement des compétitions européennes. Il estime que la récente Coupe du monde n'affectera pas la Coupe d'Europe avec les "stars du nord et du sud" qui seront présentes : "je pense que le tournoi s'est énormément amélioré par rapport à ce qu'il était il y a quatre ans dans son format et les équipes sont très, très fortes. Alors oui, il y a toujours une vraie excitation", a-t-il déclaré selon RugbyPass.
