L'Italie résiste une mi-temps
Pourtant privée de son meilleur joueur Sergio Parisse puis de son ouvreur Kelly Haimona, suite à un choc précoce avec Roberts, l'Italie a tenu la dragée haute au Pays de Galles. Même les supporters ont retrouvé leur voix. Lors d'une première mi-temps hachée par les fautes commises de part et d'autre (13 pénalités), ce sont les hommes de Jacques Brunel qui ont frappé les premiers contrairement à la semaine passée. Malgré un essai encaissé à la 19e, ils ont tout de suite remis la main sur le cuir et franchi eux aussi la ligne d'en-but par l'intermédiaire de Venditti (25e). Supérieurs en mêlée et présent en défense, ils ont fait douter leurs adversaires (MT : 13-14). Mais cela n'a pas duré
Une conquête italienne mitigée
Sans Lee et Jenkins, tous deux blessés, les Gallois ont souffert dans cet exercice. À l'inverse, la Squadra qui avait retrouvé la première ligne titulaire avec Rizzo, Ghiraldini et Martin Castrogiovanni a retrouvé de la stabilité. Ce dernier a d'ailleurs clairement pris le dessus sur son vis-à-vis Rob Evans. On retiendra à ce titre la grosse poussé à la demi-heure de jeu qui a permis aux Italiens d'avancer. Les visiteurs seront d'ailleurs pénalisés une fois de plus quelques instants plus tard. Une performance qu'ils n'ont pas réussi à poursuivre dans le second acte puisqu'ils ont été pénalisés à de nombreuses reprises, permettant ainsi aux Gallois d'investir le camp adverse. La touche a également explosé avec plusieurs ballons perdus, dont un fatal dès la reprise.
4 essais en 12 minutes
Il n'a fallu que dix minutes au Pays de Galles pour faire la différence dans cette rencontre. Alors que le premier acte avait été plutôt disputé, les Transalpins ont encaissé un 21 à 0 en l'espace de 15 minutes. Les hommes de Warren Gatland ont tout d'abord fait preuve de patience en multipliant les temps de jeu et l'alternance, avec un excellent Rhys Webb à la baguette, avant de surprendre la bonne défense italienne sur une pénalité rapidement jouée pour Liam Williams. Lequel a servi North pour le deuxième essai du Poireau sur un jeu au pied d'Orquera très mal négocié par les Italiens puisqu'il n'y avait plus de 3e rideau. Une touche gagnée à la 55e et un ballon écarté au large a ensuite vu North y aller de son doublé. Cinq minutes plus tard, l'ailier surpuissant a puni la défense pour un triplé. Les Italiens ont finalement passé un 47 – 0 dans lors de la deuxième mi-temps avec 7 essais à la clé.
Trop de pénalités contre les Italiens
Plutôt disciplinés dans le premier acte, les Transalpins ont totalement explosé dans le second. Pris dans l'agressivité par les Gallois, ils sont tombés dans l'illégalité, multipliant les fautes dans les rucks ou bien dans le jeu courant comme sur le carton jaune adressé à Andrea Masi pour un plaquage sans ballon à la 52e. Puis c'est Quintin Geldenhuys qui a rejoint le banc pour 10 minutes après l'heure de jeu suite à une faute sur un ballon porté. Ils ont finalement terminé le match avec 18 pénalités concédées. Ce qui est beaucoup trop à ce niveau.
Le Pays de Galles impressionne
Alors qu'ils avaient très mal débuté le Tournoi des 6 nations avec une défaite à la maison face à l'Angleterre (16-21) en février dernier, les Gallois sont petit à petit montés en puissance tout au long de la compétition malgré un calendrier peu favorable avec trois déplacements. Alors qu'ils ne faisaient pas partie des favoris, ils se sont replacés dans la course au titre en allant battre l'Écosse chez elle (23-26), non sans difficulté, puis la France (13-20). Ils ont aussi été les seuls à faire tomber l'Irlande (23-16), que beaucoup voyaient survoler le tournoi, avant s'octroyer leur plus large victoire dans le 6 nations aux dépens de l'Italie. A noter que la France ne peut plus remporter le Tournoi.