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Les 5 points à retenir du match entre l'Italie et l'Ecosse

L'Écosse a surpris l'Italie sur sa pelouse ce samedi grâce à un drop à la dernière minute de Duncan Weir. Découvrez ce qu'il faut retenir de cette rencontre.

Thibault Perrin 22/02/2014 à 16h30
Les 5 points à retenir du match entre l’Italie et l’Ecosse - 6 nations.
Les 5 points à retenir du match entre l’Italie et l’Ecosse - 6 nations.
Italie - Ecosse (20-21) du 22/02/2014

N'oubliez-pas de noter les joueurs de cette rencontre.

Une deuxième mi-temps ratée pour l'Italie

Avec dix points d'avance à la pause, les Italiens semblaient avoir fait le plus dur devant leur public alors que les Écossais peinaient à trouver la faille dans une très bonne défense transalpine. En l'espace de vingt minutes dans le second acte, ils ont vu revenir leurs adversaires grâce à deux fulgurances du centre Alex Dunbar. 18 points encaissés en deuxième mi-temps contre seulement 7 inscrits après l'essai de Furno en fin de rencontre qui laissent entrevoir une nouvelle dernière place dans le Tournoi. Rageant après les belles prestations face au Pays de Galles et au XV France.

Tommaso Allan, l'avenir à l'ouverture de la Squadra ?

Timide jusqu'à présent, le jeune ouvreur de l'USAP Tommaso Allan a montré dans le premier acte de cette rencontre décisive pour l'avenir de ces deux nations dans le Tournoi, que l'on pouvait compter sur lui. Titulaire à trois reprises en Top 14, celui qui a failli être international écossais, commence à prendre de la bouteille. À seulement 20 ans, il se place aujourd'hui comme une valeur sûre au poste d'ouvreur au sein de la sélection italienne. Bien sûr, il lui faut encore travailler son jeu au pied et gagner en maturité dans l'animation offensive, mais face à l'Écosse, il n'a pas hésité à attaquer la ligne d'avantage avec un essai à la clé pour un total de 12 points.

L'Italie se dirige vers la cuillère de bois

Avec cette nouvelle défaite, la troisième en autant de rencontres dans le Tournoi des 6 nations, l'Italie se dirige vers la dernière place de la compétition sans victoire, synonyme de cuillère de bois. Une place qu'elle n'a pas connue depuis 2009. Troisièmes l'an passé avec deux victoires au compteur, les hommes de Jacques Brunel semblaient sur la pente ascendante. On craint pour l'avenir de cette équipe alors que les cadres comme Parisse et Castrogiovanni ont dépassé les 100 sélections.

Une Écosse chanceuse ?

À l'inverse, l'Écosse évitera cette année la fameuse wooden spoon. Les Écossais reviennent de loin et doivent leur salut dans cette rencontre tantôt animée tantôt brouillonne, au pied sûr de l'ouvreur Duncan Weir, qui jusqu'à présent n'avait pas été un gage de sécurité, avec un drop à la toute dernière seconde. Enormément sanctionnés dans le premier acte (10 pénalités contre 2 pour l'Italie), les visiteurs ont logiquement subi face à des Italiens agressifs en défense qui les ont poussés à jouer dans la latéralité. C'est finalement grâce à deux exploits personnels de Dunbar bien construits en amont que l'Écosse est revenue dans le match. Si la victoire est là, et elle fera certainement du bien à la tête, la forme, elle, est loin de l'être.

L'Écosse, un adversaire dangereux pour le XV de France

Après le match contre l'Angleterre et au vu des prestations françaises lors de ses deux premiers matchs, on pensait que les Bleus allaient monter en puissance et ne faire qu'une bouchée des hommes du Chardon. Après le revers concédé face au Pays de Galles et la belle réaction écossaise en deuxième mi-temps, c'est avec fébrilité que l'on attend le quatrième match du XV de France. Nul doute que ce match sera décisif pour les Français, eux qui avaient peiné l'an passé pour battre l'Écosse au Stade de France (23-16).

Zakgabr
Zakgabr
Erratum, Weir est effectivement droitier. Concernant Hogg, il est vrai qu'il serait plus sage de laisser à l'arrière. Il a plus de champ pour faire des différences et de toute façon, c'est très dur de s'improviser demi d'ouverture au niveau international.
Lisox
Lisox
Maitland peut tout à fait jouer à l'arrière, il l'a fait pendant la tournée des Lions, c'était pas mal. Après Hogg à l'ouverture, c'est selon moi la fausse bonne idée par excellence. On l'a vu pendant les matchs de semaine de la tournée des Lions, c'était très peu concluant. Un peu comme O'Connor finalement : d'excellentes jambes lancés, une capacité certaine à jouer après contact, mais tout cela disparaît quelque peu dans des situations placées, sur le premier, deuxième, troisième temps de jeu. Je pense qu'il a plus sa place à l'arrière. Quant à Weir, il est pas droitier ?
Zakgabr
Zakgabr
Le repositionnement de Stuart Hogg à l'ouverture était dans l'air mais il est finalement resté à l'arrière. Après, si Hogg devenait 10, qui le remplacerait en 15? Les blessures de Sean Maitland et Tim Visser obligent quelque part Scott Johnson à ne pas changer ses plans pour le moment. Duncan Weir n'est peut-être pas un génie dans l'animation offensive mais il compense ce léger déficit par un bon pied gauche. Il faut quand même reconnaître que ça aurait de la gueule de voir Hogg à l'ouverture. Ce gars-là a de l'or dans les mains et dans les jambes. Plus il touche de ballons, plus son équipe va de l'avant.
Lisox
Lisox
Merci de la correction dans l'article :). Manque juste un -s à "bien construit" ! Sinon, Isaak, je ne suis pas sûr que Weir devienne un élément moteur, mais après tout, est-il moins talentueux qu'un Priestland ? Et n'oublions pas en outre les absences de deux excellents joueurs, assez jeunes aussi, aux ailes (Maitland et Visser). Avec cette ligne d'arrières (Laidlaw - Weir - Visser - Dunbar - Scott - Maitland - Hogg), je pense que les Ecossais sont bien pourvus. Devant, ça pose plus de problème, notamment au poste de pilier. Mais avec l'immense match (sur 80' en plus !) de Lawson en talonneur (qui renvoie Ford au pire sur le banc, au mieux chez lui au profit de MacArthur), la première ligne peut repartir sur de nouvelles bases un peu plus saines.
Zakgabr
Zakgabr
Attention, un drop n'est jamais facile à passer à ce niveau, qui plus est à la dernière minute. Concernant le jeu au pied, il faut noter que Duncan Weir et Stuart Hogg soulageaient énormément leur équipe grâce à des dégagements "mammouthesques" très précis. Les Ecossais peuvent légitimement faire confiance à cette épine dorsale jeune et talentueuse 10,12,15.
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