Vous pouvez notez les joueurs écossais et anglais par ici !
Un terrain indigne d’une rencontre internationale
L'un des éléments déterminants dans cette rencontre a sans nul doute été le terrain. Détrempé et boueux à souhait, il n'a pas permis aux joueurs et notamment aux 3/4 tels que Hogg ou encore Nowell de donner libre cours à leur talent. Sans oublier l'impact sur les mêlées et les risques de blessure. S'il est difficile de gérer les conditions climatiques, il est tout à fait possible de mettre un toit sur un stade pour éviter ce genre de désagréments. Les amoureux des matchs à l'ancienne ont dû sans doute apprécier le spectacle.
From @Nik_Simon88 - the Murrayfield pitch is NOT looking good #sixnations pic.twitter.com/BmpCkkb9HX
— ESPN Scrum.com (@espnscrum) 7 Février 2014
Les jeunes ¾ anglais font la différence
Heureusement pour l'Angleterre, certains joueurs ont fait fi des conditions climatiques exécrables pour envoyer du jeu. On retiendra le match correct du centre Luther Burrel, auteur d'un essai en force après celui face à la France, et à qui il n'a pas manqué grand-chose avant la mi-temps pour le doublé. Les crochets incisifs de Jonny May, qui malgré un nez cassé à fait tourner les Écossais en bourrique sur deux grosses percées (48e et 51e). Et surtout la performance magistrale de l'arrière Mike Brown. Plutôt discret face aux Bleus, le joueur des Harlequins a cette fois-ci joué comme à la maison. Elu homme du match après son essai, il a parcouru 114 mètres ballon en main, soit plus que toute la ligne d'arrières écossaise du 9 au 15 (106 mètres).
L’Angleterre ne convainc pas
Malgré cette victoire, l'Angleterre est loin d'afficher le visage conquérant qu'elle souhaiterait avant sa Coupe du monde. Après une entame réussie (0-13), les hommes de Stuart Lancaster n'ont pas su tuer le match. On retiendra notamment l'essai manqué de Burrel juste avant la pause. Le genre d'occasion qu'il ne faut pas manquer. À 15 contre 14, ils ont ensuite été pénalisés dans les 22m écossais. Aussi, le deuxième essai n'est arrivé qu'à la 59e. Grosse satisfaction cependant, la conquête avec 20 touches et aucun ballon perdu avec Dylan Hartley au lancer. Mais après la rentrée de Tom Youngs, l'alignement a fait un 0 sur 2. Il faut cependant ajouter qu'il manque de nombreux cadres (Tuilagi, Corbisiero, etc.)
Une troisième ligne du Chardon qui ne fait pas le poids
Kelly Brown à la maison, la troisième ligne écossaise a été littéralement dépassée par son homologue composée de Lawes ou encore Vunipola, que ce soit dans le jeu, en se faisant retourner comme Wilson à la 27e , ou bien en touche avec cinq ballons perdus. De son côté, Chris Fusaro n'a clairement pas fait le poids également. Seul David Denton, déjà omniprésent la semaine passée, a surnagé avec 28 mètres parcourus après 15 min (contre 15 pour tout le reste de l'équipe) et 9 prises de balles. Fusaro et Wilson se sont tout de même rattrapés avec une grosse activité en défense (25 plaquages).
Les Écossais ne sont pas au niveau
4 pénalités concédées après 15 minutes (8 à la mi-temps), deux touches perdues après 30 minutes. Les Écossais ont été mis en difficulté dès l'entame. En a résulté un jeu au pied de Duncan Weir inefficace où aucun joueur ne suivait pour mettre la pression sur les Anglais. Des ballons donnés aux adversaires qui n'ont jamais eu à faire de choix. Les locaux n'ont jamais semblé dangereux et en capacité de sortir de leur partie de terrain. Sans oubliez un total de 26 plaquages manqués, un chiffre bien trop important à ce niveau et qui aurait pu coûter encore plus cher sur un terrain en meilleure condition. Désordonnée la majeure partie du temps, l'Ecosse semble ne pas avoir une réelle stratégie. On imagine la tristesse de Stuart Hogg, virevoltant la semaine passée, qui a terminé la rencontre avec 37 mètres parcourus et 7 ballons touchés.