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Les 5 points à retenir de la demi-finale du Top 14 entre Toulon et le Stade Français

Les 5 points à retenir de la demi-finale du Top 14 remportée par le Stade Français face à Toulon ce vendredi à Bordeaux sur le score de 33 à 16.

Thibault Perrin 05/06/2015 à 21h10
Morne Steyn énorme en demi-finale du Top 14 entre Toulon et le Stade Français.
Morne Steyn énorme en demi-finale du Top 14 entre Toulon et le Stade Français.
Demi-finale du Top 14, Toulon - Stade Français (16-33) du 05/06/2015

L’énorme match de Burban et de la 3e ligne parisienne

Si le Stade Français a réussi l’exploit de battre Toulon en demi-finale (16-33) pour accéder à la finale du Top 14, c’est notamment grâce à sa troisième ligne et plus particulièrement à Antoine Burban. Ce dernier a été tout simplement énorme dans le combat, en allant gratter de nombreux ballons, mais aussi dans le jeu avec un essai décisif. Il a en effet bonifié par une course de 40m dans la défense avant la pause un ballon perdu par Toulon à cause de l’agressivité des avants parisiens. Mention spéciale également pour Parisse, auteur d’une passe décisive magique pour Lakafia à la 24e puis en contrant une touche à 5m de Toulon en fin de partie. Flanquart ou encore Bonfils méritent aussi d'être cités.

Le réalisme parisien avec un Morne Steyn précieux

Si le Stade Français a multiplié les fautes de main et concédé de nombreuses pénalités dans la zone plaqueur-plaqué, ils ont réussi à rester dans la partie. Il faut dire qu’Halfpenny n’a pas eu sa réussite habituelle avec deux pénalités manquées (4e, 29e). En revanche, le Stade Français n’a lui pas raté l’occasion de capitaliser. Malheureux en début de partie sur une action de Waisea, ils ont pu compter sur le pied de Steyn pour prendre les points. Toujours maladroits dans le second acte, ils ont tout même capitalisé grâce à Steyn (57e, 70e). Auteur de 28 points contre le Racing en barrage, le Sud-Africain a une nouvelle fois répondu présent en récompensant le gros boulot de ses avants (18 points).

Une rencontre ultra hachée

En dépit des trois essais inscrits dans le premier acte, celui-ci a été extrêmement haché. Les deux formations ont peiné à mettre leur jeu en place. Comme c’est souvent le cas à ce stade de la compétition, la pression de l’évènement mêlée à l’enjeu, a quelque peu inhibé les acteurs. Les erreurs se sont en effet multipliées tout au long de la partie dès que les joueurs ont essayé de faire vivre le ballon sur le large. Même Giteau, pourtant irréprochable, n’y a échappé avec deux belles occasions gâchées par un en-avant (59e, 74e). Symbole des difficultés toulonnaises dans cette partie.

Toulon tombe sur un mur

Motivés comme jamais et décidés à aller chercher un nouveau doublé, les Toulonnais sont tombés sur une excellente défense. Toulon a tenté de punir sur adversaire grâce à la puissance de ses avants mais les Parisiens ont parfaitement répondu à leur défi physique après un entame difficile marquée par de nombreux plaquages ratés (7 sur 16). La réalisation opportuniste de l’ailier du RCT Drew Mitchell, suite un coup de pied judicieux d’Hernandez, n’a pas vraiment déstabilisé leurs adversaires. Énormes en mêlée la semaine passée contre le Racing-Métro, le Stade Français a tenu la dragée haute aux Varois pourtant réputés dans cet exercice. Ils ont d’ailleurs pris le dessus après la 50e, Toulon se faisant sanctionner à plusieurs reprises pour des poussées avant introduction.

Le RCT et ses stars déjouent

Pris en mêlé avant l’heure de jeu et incapables de trouver la faille dans la solide défense de Paris, les Toulonnais, pourtant rompus aux phases finales de la Coupe d’Europe et du Top 14, sont peu à peu sortis de leur match. D’aucuns diront qu’ils n’ont jamais vraiment été dedans. Déjà pénalisés pour avoir discuté en première mi-temps, ils l’ont été une nouvelle fois à l’heure de jeu. Sans solution la plupart du temps, ils n’ont finalement jamais inquiété les Parisiens, pêchant eux aussi dans la transmission. Les cadres que sont Masoe ou encore Giteau ont été éteints en dépit de leur bonne volonté. La fin d'un cycle.

Pat33600
Pat33600
Il s'en faut de peu pour inverser un match, une équipe en super forme et une autre un peu en dessous de son niveau, ça suffit pour renverser les pronostics,c'est aussi cela l'intérêt du sport.
pepere55
pepere55
Tout à fait d'accord sur le fait que Bayle et devenu l'alter ego de Christian Jeanpierre ! si il existe un téléspectateur qui ne sais pas que Jerry Collins est décédé tragiquement ,ça doit être le Président de l'Association Valentin Haouy ! A chacune de ses interventions il me fait regretter Thierry Gilardi !
Waltervincent
Waltervincent
Conquête catastrophique, 3ème ligne dominée par celle du SF, passes pourries de Tillous Bordes, toujours le même crochet intérieur de Giteau dont le DVD doit être en vente à la boutique du SF, Bastareaud qu'il va falloir se décider à faire passer en première ligne pour lui éviter de se prendre les vents que lui a mis Waisea (comme Tuilagi ou Nonu dans le passé), le RCT a montré ses limites quand l'adversaire ne dégueule pas des ballons sous la pression de sa défense. Smith ou Tuisova auraient peut-être apporté un peu de créativité et d'inattendu, Gorgodze du combat (autant j'ai adoré Fernandez Llobe, autant je le trouve cuit) ? Vivement Quade Cooper, voire un Michalak en forme !
treizeur
treizeur
Wilkinson n'aurait même pas pris les pénalités à 50m. Il n'avait pas la puissance. En phases finales, je te rappelle que les tirs longue distance étaient laissés à Delon. Halfpenny a donc tenu son rang : 100% jusqu'aux 40m. En revanche, je trouve qu'un 10 capable de prendre le jeu au pied et de tenter les drops nous manque cruellement sur ce type de match...
nardoliv
nardoliv
et bien moi, je me suis regalé, non pas que techniquement, on ait atteint des sommets, mais il y a eu beaucoup d intensité, une vraie "dramaturgie" voire, des coup de theatre, bref, un super scenario...seul bemol, les commentaires d'eric bayle, j ai trouvé sont insistance a rappeller le décés de jerry collins toutes les 5 minutes, un brin deplacé, voire une tentative de sensationalisme a la "france-dimanche" un brin malsaine...
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