Une première mi-temps aux abonnés absents
L’ouverture du score sur une pénalité du jeune Darmon n’a fait qu’illusion. Face à une défense anglaise ultra agressive, les Français ont été incapables de produire leur jeu. Ce n'est pourtant pas faute d’avoir essayé, mais la stratégie de vouloir relancer de son propre camp n’était clairement pas la bonne option pour Alexandre Roumat et ses co-équipiers qui se sont empalés sur un mur blanc. Les Anglais sereins, pouvaient alors tranquillement asseoir leur domination sur la rencontre se nourrissant des fautes adverses pour faire parler leur sens du replacement et leur justesse technique. Dépassés par la vitesse des hommes de la Rose, les Bleuets se sont montrés beaucoup trop attentistes en défense sur le premier rideau subissant sans arrêt les coups de boutoir de leurs adversaires, qui à chaque prise de balle, parvenaient à gagner du terrain, pour un total de cinq essais en première période. 31-3, ça pique!
Crédit vidéo : Francetv Sport
La 3e ligne anglaise était partout
Dans le sillage d’une troisième ligne impressionnante, les Anglais ont pu dérouler leur jeu. À l’image de leur capitaine Ben Earl, omniprésent aux quatre coins du terrain en attaque comme en défense, du joueur de Sales Tom Curry qui a distribué quelques caramels ou de l’intelligent Zach Mercer, les Français ont perdu la bataille du jeu au sol, avec des déblayages nets et quelques turnovers.
Trop de pénalités concédées
Sanctionnés à quatre reprises dans le premier quart d’heure, on sentait que ça allait être compliqué pour nos Bleuets. Une tendance qui s’est confirmée au fil de la rencontre avec notamment plusieurs pénalités sifflées en mêlée fermée.
La réaction d’orgueil après la mi-temps
À 31-3 à la pause, on se doute bien que Thomas Liévremont a dû souffler dans les bronches de ses joueurs, ne serait-ce que pour l'honneur du maillot. Parce que prendre une volée à la mi-temps par les Anglais ne fait jamais plaisir. Dès les premières minutes, on a senti les Français remontés. Une envie symbolisée par un essai rageur à la 44e. Malheureusement, ça n'a été que de courte durée, car dans la foulée, les Anglais ont marqué un nouvel essai, puis un autre, puis un autre …
Des Anglais impressionnants de facilité
Emmenés par une charnière intenable composée d’Harry Randall et de Max Malins, les Anglais ont évolué toute la partie avec un tempo au-dessus. La domination des avants facilitait les sorties de balle et la technique individuelle des trois-quarts faisait la différence. Dans un jeu bien léché, on a pu assister à des mouvements d’envergure, avec des prises d’intervalles parfaites et des gestes improbables à l’image de la passe incroyable de Gabriel Ibitoye à la manière de Nemani Nadolo dans les dernières minutes.