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Les 5 points à retenir de la belle victoire de l'Ecosse sur l'Italie dans le Tournoi

Ce qui faut retenir de la première victoire de l'Ecosse dans le Tournoi des 6 Nations sur l'Italie à Murrayfield.

Thibault Perrin 02/02/2019 à 16h05
6 Nations - Ecosse. Stuart Hogg y est allé de son essais face à l'Italie.
6 Nations - Ecosse. Stuart Hogg y est allé de son essais face à l'Italie.

Le Chardon pique d'entrée

Il n'y a pas vraiment eu de round d'observation dans ce match. L'Ecosse a désormais trouvé son style de jeu et le fait que la majeure partie de ses éléments évoluent ensemble en club facilite grandement la prise de repères et les automatismes. Russell et Kinghorn ne sont pas dans la même formation mais la passe au pied de l'ouvreur a parfaitement trouvé les bras de son ailier pour le premier essai du match à la 12e minute. Ce même Kinghorn s'est offert un doublé sur un lancement de jeu en première main derrière une mêlée qui a vu Laidlaw feinter le petit côté pour reverser. Un essai qui aurait cependant pu être refusé pour des en-avants.

Des problèmes en mêlée

La première période s'est jouée sur un faux rythme. Les locaux ont vendangé quelques belles occasions dès l'entame mais ce qui a surtout haché la partie, ce sont les problèmes en mêlée. L'Italie a eu toutes les peines du monde à conserver la possession sur ses introductions (deux ballons perdus sur cinq). Sur les sept pénalités sifflées dans le premier acte, une partie a découlé de l'affrontement des deux packs. Lesquels ont alterné entre les mêlées écroulées ou les poussées anticipées.

Johnson et Jones souverains

Si la charnière écossaise Laidlaw/Russell a pesé sur ce match de par son jeu au pied et sa capacité à accélérer le ballon, c'est au centre de l'attaque que le XV du Chardon a construit sa victoire. Le 12 Sam Johnson et le 13 Huw Jones ont été énormément sollicités pour faire sauter le verrou défensif italien. Des passes et un replacement offensif rapides ont permis de faire la différence. Les deux centres gagnant régulièrement leur duel. On connaissait Jones. On a découvert Sam Johnson. Joueur de Glasgow, il évoluait il y a quelques années avec les Reds en Super Rugby.

L'Italie sans solution

C'est une constante depuis plusieurs années avec la Squadra. Les Transalpins mettent beaucoup de coeur à l'ouvrage. Ils sont souvent dans le coup dans le premier acte mais n'ont pas les armes pour faire la différence. En l'absence d'éléments dangereux comme Matteo Minozzi, Michele Campagnaro semblait être le joueur capable de faire la différence. Mais placé sur l'aile, il n'a eu qu'une poignée de ballons à exploiter. Face à la défense agressive des Écossais, le jeu italien n'a pas pu se mettre en place et les incursions dans les 22 mètres adverses ont été très rares (14 secondes à l'heure de jeu). La plus grosse alerte est venue de Guglielmo Palazzani lorsque le demi de mêlée s'est fait la valise au début du second acte. A 15 contre 14, le numéro 9 a sauvé l'honneur avant d'être imité par Padovani à la 75e puis Esposito à la 79e. Une réaction trop tardive, comme souvent.

Le bonus offensif pour l'Ecosse

En marquant à la 54e, Blair Kinghorn est devenu le premier joueur à inscrire un triplé pour l'Écosse dans le Tournoi des 6 Nations. La dernière fois qu'un Écossais avait réussi une telle performance, c'était Iwan Tukalo en 1989 face à l'Irlande dans le 5 Nations. Un autre temps. Mais le Chardon ne s'est pas contenté des trois réalisations de son ailier. Lequel sera élu homme du match. Stuart Hogg a également ajouté son nom à la feuille de match suite à une passe au pied inspiré de Russell à la 47e puis c'est Chris Harris qui a bénéficié du bon travail de son arrière puis du désordre défensif pour entrer en Terre promise.6 nations - Portrait - Blair Kinghorn, la nouvelle pépite du XV du Chardon

FRLab
FRLab
Les hommes au chardon ont toujours été une équipe agréable à regarder. Le style est affirmé et assumé depuis des lustres. Des avants qui s'envoient comme des barjots pour compenser leur déficit pondéral, avec du coup une mobilité quasi inégalée, des 3/4 qui jouent, de partout, avec allégresse et efficacité. Les Hogg Russel et Kinghorn n'ont rien à envier aux Irvine, Hastings et autres Rutherford. Cela étant dit il y a un en-avant flagrant sur le 2ème essai Ecossais. Donc même s'il y a sûrement eu un relâchement en fin de partie, ça ferait un score beaucoup plus serré. Reste que si on n'est pas capable de jouer 80 minutes ça va être compliqué contre les Scottish, même à la maison. Et si on arrive en Italie avec 4 défaites ça va être compliqué.
MARCFANXV
MARCFANXV
Quand un peuple est capable de te servir un "Flower of Scotland" (impossible de s'en lasser !), il me semble assez naturel qu'il puisse en émaner qqs joueurs de Rugby qui jouent sous ces couleurs avec ce petit supplément d'âme qui représente indéniablement un plus (si combien-mm, la filiation s'opère par la grâce d'une grand-mère opportunément partie se construire un avenir meilleur aux antipodes en son temps !)...Outre, ce supplément d'âme, on peut y déceler aussi qqs certitudes sur la conduite à tenir pour exploiter au mieux une certaine vision du rugby non ?
Flanquart St Lazare
Flanquart St Lazare
Point 6 : Cazalbou deux cents cinquante coudées au dessus de Galthié !!!!
Cabal
Cabal
Un seul point à retenir ÇA JOUE 80 mn ET PAS 40 !!
Rémi teLamettra
Rémi teLamettra
5 points ? Moi je n'ai retenu que l'Italie n'a pas sa place.
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