Le quotidien Sud-Ouest révèle aujourd’hui une affaire qui pourrait bien faire grand bruit dans le milieu du rugby. En effet, deux jeunes joueurs de rugby « de bon niveau qui pouvaient espérer un jour intégrer l'élite » selon le Procureur de la République de Bergerac Jean-Luc Gadaud, nés en 1991 et 1992, souffrent depuis quelques semaines d’une forme grave de cancer. Selon les premiers éléments de l’enquête, ces cancers pourraient avoir un lien avec l’absorption de substances destinées au développement de la masse musculaire. En cause notamment, l’usage de créatine achetée sur Internet, longtemps interdite en France.
Le Procureur de la République a également évoqué deux autres cas de joueurs, licenciés à Sarlat, et décédés « après avoir développé ces mêmes cancers atypiques ». Des investigations menées par l’Office Central de Lutte contre les Atteintes à l’Environnement et la Santé Publique (OCLAESP) ont permis de retrouver de la créatine au domicile des deux jeunes joueurs concernés aujourd’hui. Mais le Procureur souhaite rester prudent : « Nous n’en sommes qu’au stade de la suspicion ». Tout en ajoutant « qu’il ne s’agit pas là d’une affaire de dopage organisée […], il s’agit de démarches individuelles, concernant des joueurs de club du Sarladais ».
Le Procureur a finalement été dessaisi de l’affaire qui sera désormais instruite par le pôle santé du Palais de justice de Paris.
Le Procureur de la République a également évoqué deux autres cas de joueurs, licenciés à Sarlat, et décédés « après avoir développé ces mêmes cancers atypiques ». Des investigations menées par l’Office Central de Lutte contre les Atteintes à l’Environnement et la Santé Publique (OCLAESP) ont permis de retrouver de la créatine au domicile des deux jeunes joueurs concernés aujourd’hui. Mais le Procureur souhaite rester prudent : « Nous n’en sommes qu’au stade de la suspicion ». Tout en ajoutant « qu’il ne s’agit pas là d’une affaire de dopage organisée […], il s’agit de démarches individuelles, concernant des joueurs de club du Sarladais ».
Le Procureur a finalement été dessaisi de l’affaire qui sera désormais instruite par le pôle santé du Palais de justice de Paris.