Ils s'appellent Wimpie van der Walt, Rahboni Warren-Vosayaco ou Timothy Lafaele. Ils auraient pu prétendre à défendre respectivement l'Afrique du Sud, l'Australie et les Samoa sur la scène internationale. Mais dans quelques mois, tous pourraient porter le maillot... du Japon, lors de la prochaine Coupe du monde. En début de semaine, Jamie Joseph a dévoilé un groupe élargi pour préparer le Mondial, organisé au pays du soleil levant.
Avec de nombreux étrangers.
COUPE DU MONDE - JAPON : un premier groupe de 42 joueurs dévoilé !
Une sélection à l'image des Sunwolves, la franchise japonaise engagée en Super Rugby et qui compte - elle aussi ! - de nombreux étrangers dans l'effectif, alors que l'intégration de cette équipe dans le championnat majeur de l'hémisphère sud devait faire progresser l'équipe nationale. Un symbole : sur les 42 joueurs pré-sélectionnés, tous les 2èmes lignes appelés sont d'origine étrangère.
En tout, 19 joueurs auraient pu porter le maillot d'une autre sélection. Soit environ 45% du groupe total : le plus fort taux de l'histoire... qui pourrait même augmenter, quand la liste définitive de 31 joueurs sera dévoilée.
Cela devient n'importe quoi... Et avec le groupe définitif à venir, le Japon pourrait dépasser la barre historique des 50% de joueurs étrangers dans son effectif pour la #RWC2019. Du jamais vu au niveau international en coupe du monde... #rugbyjp #japanrugby pic.twitter.com/yBNjSeP4Se
— Hinato (@AkimotoHinato) 4 juin 2019
Chez les 3/4, des joueurs comme Akihito Yamada, Yoshikazu Fujita ou Harumichi Tatekawa sont tous laissés de côté au profit d'étrangers comme Ataata Moeakiola (Chiefs), arrivé au Japon des Tonga à l'âge de 15 ans grâce à une bourse scolaire, mais aussi Jamie Henry (Sunwolves). Dommage pour la première Coupe du monde de l'histoire en Asie.
Avec une telle équipe "Barbarians", les Nippons iront-ils en 1/4 ? Pour rappel, les Brave Blossoms défieront l'Irlande, l'Ecosse, le Japon, les Samoa et la Russie au Mondial.