Ce sont nos confrères du Scotsman qui s’offrent le titre de la semaine, en même temps qu’une comparaison osée. Pour le journal écossais, “Haouas a « Zidané » le Grand Chelem de son pays”, référence au coup de boule de Zinédine Zidane en finale de la Coupe du monde du football 2006. Réduite à 10 suite au carton rouge dont avait écopé le n°10, la France s’était inclinée face à l’Italie.
En Une de son journal, The Scotsman est clinique : “Punch du dimanche : l'Écosse donne le coup de grâce à la France”, le tout accompagné d’une photo du coup de poing de Mohamed Haouas sur Jamie Ritchie. Pour les Écossais, le geste du pilier était “stupide”. “Lorsque l'ailier a inscrit un doublé peu après la reprise, on s'est demandé si Haouas pensait à rentrer seul à la maison plutôt qu'endurer le silence lugubre du vol retour avec son équipe.” Le Montpelliérain est désigné comme le coupable idéal. En revanche, rien sur le geste de Nick Haining, qui pourrait avoir tout déclenché…
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Sur son site internet, The Scotsman cite Jamie Ritchie, qui déclare avoir pris le coup de poing sur sa joue… en métal, le 3e ligne s’étant fait poser une plaque il y a quelques mois.
La BBC se demande si l’expulsion d’Haouas n’est pas le moment où la France a perdu son Grand Chelem. “Les Bleus see rouge” titre le média, où l’ancien demi de mêlée anglais Matt Dawson est consultant. Pour ce dernier, “l’Ecosse a fait une grande faveur à l’Angleterre” en battant la France. En tête du classement, le XV de la Rose fait désormais figure de grand favori, avant un dernier match face à l’Italie.
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Toujours pour la BBC, les Bleus “ont rencontré une équipe locale qui ne s’est pas laissée griser par les discussions sur la renaissance des Bleus.” L’Ecosse a fait preuve de “zèle” pour mener à bien sa mission. Les joueurs mis en avant ? Jamie Ritchie, Hamish Watson, Grant Gilchrist et Zander Fagerson chez les avants, Adam Hastings et Stuart Hogg chez les arrières. “Carton rouge ou pas carton rouge, la victoire est méritée.”
The Guardian met en avant l’indiscipline française. “Même un personnage aussi déterminé que Shaun Edwards ne peut pas complètement transformer une équipe en quelques mois.” La discipline et le pragmatisme vus lors des trois premiers matchs “se sont envolés” pour le journal, remplacés par de l’indiscipline, et de l’impétuosité. “Les Français ont eu quelques éclairs de génie, mais n’ont pas su résoudre les problèmes d’équilibre au sein de l’équipe, en infériorité numérique.”
Enfin, The Telegraph met en avant la performance “féérique” du XV du Chardon qui vient gâcher “la meilleure chance de Grand Chelem français depuis dix ans.” Le journal de comparer le geste d’Haouas avec celui de Vahaamahina lors de la dernière Coupe du monde, une “implosion”. Plus que la performance tricolore, c’est le bon match des Ecossais qui est primé, avec Stuart Hogg, Hamish Watson et Jamie Ritchie cités comme les meilleurs joueurs du match.
Les chances de victoire finale de l’Angleterre sont mises une nouvelle fois en avant.
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