Seulement voilà, Larry Hueber, l'un des joueurs renvoyés a décidé de livrer sa version des faits via La Dépêche. Un témoignage en forme de règlement de comptes pour le neveu d'Aubin et Franck, « dommage collatéral » d'une affaire dont il n'a « même pas été témoin » puisque le joueur n'était pas présent sur le lieu de l'accident :
Entre 21 et 22 heures, j'ai reçu un appel de Fossaert pour me demander si j'allais boire un verre à la Colombelle. Je lui ai dit que j'y étais déjà avec ma compagne. Avec Laijasa, ils nous ont rejoints vers minuit, dans un bar de la haute ville. Je les ai quittés vers 1 h 45, 2 heures du matin pour aller dormir chez mon amie. Peu après 4 heures, j'ai eu un appel de Fossaert presque en pleurs. Il m'a juste dit : « On a fait quelque chose de grave : on a renversé des piétons. Je crois que Lai a confondu les pédales », avant de raccrocher.
Pour Hueber, qui « ne cautionne pas » l'accident, la décision du CAP est un « scandale : ils nous ont livrés en pâture aux médias alors que leur devoir, c'était de nous protéger. » Edouard Reinhart, le président du CAP a quant à lui réagi à l'affaire ce lundi dans les colonnes du Midi Olympique, et sur le licenciement de Hueber en particulier : « Quand on prépare un match, on ne doit pas se retrouver en ville à deux heures du matin à boire des verres. Je ne suis pas une nounou qui doit les surveiller en permanence, mais là, il s'est fait prendre. » Les Périgourdins pourront-ils oublier cette affaire ? Selon Sud Ouest, le club aurait réussi à sauver deux de ses plus gros sponsors mais dans le même temps, le drame précipite la démission de Nicolas Coûte. Le directeur général du CAP jette l'éponge après « ce fait divers de trop » qui fait suite à une bagarre entre coéquipiers la saison passée. Quand on vous disait que le club se serait bien passé de cette affaire...