La peine est tombée
C'est donc au tribunal judiciaire de Paris, que Byron Kelleher a connu sa peine, après une accusation remontant à juin 2023 pour des faits de violences conjugales envers son ex-compagne. L'ancien All Black a été condamné ce lundi à six mois de prison avec un sursis probatoire de deux ans.
Il a été reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés, et devra également s'engager à payer une amende de 1000 euros et à verser, pour le préjudice moral, 800 euros à la mère de ses enfants.
Celui qui a porté les couleurs du Stade Toulousain de 2007 à 2011 s'était défendu auprès du tribunal : "Dans notre culture, la femme passe avant tout le monde" (AFP), en vain.
La présidente du tribunal a alors exposé les faits reprochés à Kelleher, tels que des insultes, des coups au visage et sur le torse. La victime accuse même l'ancien demi de mêlée de l'avoir traîné au sol en la tirant par les cheveux.
Des affaires bien troubles
Bien qu'il ait porté le maillot des Blacks à 57 reprises, Kelleher reste l'enfant terrible du rugby néo-zélandais, tristement réputé pour ses déboires sous fond d'alcool. Néanmoins, le principal intéressé continue de nier les faits : "Je ne reconnais pas les faits. Ce n'est pas vrai."
Selon son ex-compagne, cette soirée aurait pu virer au drame si elle ne s'était pas cachée et enfermée dans la salle de bain, puis dans les toilettes pour échapper à son conjoint. Elle raconte même, à la barre, qu'elle s'est "vue mourir" ce soir-là.
Toutefois, cette affaire n'est pas la seule qui mêle Kelleher à la justice française, malheureusement. En 2009, ivre au volant, il est à l'origine d'un accrochage puis d'une bagarre. Ensuite, en 2013, il est aussi arrêté pour ivresse et placé en garde à vue. En 2017, une nouvelle affaire de violences conjugales apparaît avec une autre femme, mais seulement 200 euros d'amende lui seront réclamés.
[*Domestic violence in New Zealand*](https://en.wikipedia.org/wiki/Domestic_violence_in_New_Zealand)