"C'est la première fois que cette faute est sifflée en Top14 cette saison : Le plaqué qui tient le plaqueur pour espérer obtenir une pénalité." Et David Reboursière, oeil de lynx sur les fautes et échanges entre arbitres et joueurs, a raison. Cette faute est difficile à juger en temps réel quand les arbitres se doivent d'avoir l'oeil sur tout.
C'est la première fois que cette faute est sifflée en Top14 cette saison : Le plaqué qui tient le plaqueur pour espérer obtenir une pénalité.
Au final, c'est bien le plaqué qui fait la faute, empêchant le plaqueur de sortir. pic.twitter.com/YMMhZLqlzK— David Reboursiere (@DavidReboursie1) January 27, 2020
Ici, il est difficile avec l'angle de caméra de juger si la faute est bien là, mais l'arbitre est très bien placé pour voir que Rabah Slimani retient le joueur au sol afin d'obtenir une pénalité. Nous avons donc demandé à notre arbitre préféré de nous expliquer pourquoi cette faute n'est pas souvent sifflée, voici sa réponse. On ne discute pas, et à 10 mètres :
A noter la perversion de certains joueurs aujourd'hui qui savent que les arbitres ont 3 priorité : sécurité - équité - continuité du jeu. Au nom de la continuité du jeu, les joueurs plaqueurs sont surveillés comme le lait sur le feu. Ils sont regardés en premier dans la chronologie d'analyse de la zone plaqueur-plaqué. Donc la perversion difficile à détecter est le joueur plaqué ou/et les soutiens qui empêchent le joueur plaqueur de sortir de la zone alors que celui-ci souhaite clairement dégager. C'est une décision rare et difficile à prendre pour l'arbitre. Ici, Maxime Chalon prend ses responsabilités.