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De quoi va dépendre la reprise du TOP 14 ? Un expert cardiologue explique !

L'Equipe a interviewé Laurent Chevalier, expert cardiologue de la LNR. Le sujet ? La reprise du Top 14.

Thibault Perrin 22/04/2020 à 10h16
De quoi va dépendre la reprise du TOP 14 ? Un expert cardiologue explique !
De quoi va dépendre la reprise du TOP 14 ? Un expert cardiologue explique !

"Il faut bien comprendre qu'en septembre, nous ne serons pas dans une configuration post-épidémique mais toujours en configuration épidémique. Et ce sera toujours le cas en novembre et même en mars prochain, d'après les spécialistes de santé publique et de virologie. Si on ne commence pas dès que possible à évaluer le retentissement du Covid-19 sur le coeur des sportifs, on fait quoi ? En septembre, la situation ne sera pas très différente." Les mots sont donc signés Laurent Chevalier, expert cardiologue de la LNR, et interviewé par le journal L'Equipe.

Lui qui participe à l'élaboration du protocole de reprise d'entraînement des clubs professionnels réagissait à une question simple : reculer la date de reprise peut-il être une solution ?

Le public interdit de stade jusqu'à la fin 2021 ? Les scientifiques préviennentLe public interdit de stade jusqu'à la fin 2021 ? Les scientifiques préviennentQuoique décident les acteurs du monde du rugby en France, le Ministère des sports aura le dernier mot, ce que rappelle Chevalier. L'éventuelle reprise dépendra de toute manière de l'accès aux tests :

Sur le plan cardiaque, les joueurs devront subir différents examens, électrocardiogramme, échographie et tests d'effort pour ceux étiquetés Covid-19. Ces bilans prendront plusieurs jours. Il faudra aussi une surveillance rythmique lors des entraînements et, plus tard, des matches, avec des outils plus sophistiqués qu'un simple cardiofréquencemètre. - via L'Equipe

Si les phases finales se jouent (le mois d'août est envisagé par la LNR), l'épidémie devra être maîtrisée... et les joueurs dépistés de manière régulière, comme l'explique un rapport des médecins du Top 14. Interrogé par RMC, le président de Bayonne Philippe Tayeb confie que les possibles huis-clos à venir seraient de toute façon une catastrophe. 

On a tous envie de rejouer, on aime tous ce sport qui est composé de spectacle et de spectateurs. Mais jouer à huis clos, c’est pour moi financièrement impossible. Les recettes de la billetterie, partenariats, abonnés représentent 60% des revenus de l’Aviron Bayonnais. Les clubs ne pourront pas supporter le huis clos à moins d’une compensation financière. 

La priorité absolue restera la santé, avant le sport. Le rugby ne fera-t-il son retour qu'en 2021 ?

arbitre31
arbitre31
Si le rugby fait son retour en 2021, autant finir la saison déjà commencée non ? On va pas attendre la reprise en septembre 2021.
adourAB
adourAB
Si c’est l’expert cardiologue de la Ligue qui le dit, il sera écouté par la Ligue, donc le problème de la « reprise « est résolu. Elle se fera pas avant septembre minimum, voire plus tard en fonction des tests. Car le découverte d’un seul cas dans un club obligerait celui ci à mettre ses joueurs et son staff en quarantaine. Sur le plan économique, une reprise sans public, sans recette de billetterie et recettes annexes, verrait la fin de la prise en charge des salaires par l’assurance chômage, sauf accord au niveau de l’Etat. Le foot a obtenu des droits sur l’exemption de charges sur les salaires, je ne sais si c’est valable pour tous les sports amateurs.
Vae Victis Brennos
Vae Victis Brennos
Il y a un business beaucoup trop important autour du sport pour que soit arrêter jusqu'à fin 2021
lelinzhou
lelinzhou
""Il faut bien comprendre qu'en septembre, nous ne serons pas dans une configuration post-épidémique mais toujours en configuration épidémique. Et ce sera toujours le cas en novembre et même en mars prochain, d'après les spécialistes de santé publique et de virologie." D'accord, ce n'est qu'un spécialiste minable comme tous les autres (suivez mon regard vers les spécialistes ici de l'anti-spécialiste) mais l'a pas tort le morticole : il est certain qu'avec le taux actuel de Français contaminés et donc probablement immunisés autour de 6% on est très loin des 70% qui permettrait de passer sous le seuil épidémique. et nous sommes déjà fin avril. Une pitite sourire quand même : si vous voulez vraiment être un bon citoyen, débrouillez-vous pour vous faire contaminer et contaminez le plus grand nombre de personnes possible de façon à atteindre le seuil d'immunité collective le plus vite possible.
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