Coupe du monde. David Pocock, l'homme qui fait trembler la Nouvelle-Zélande

Il s'appelle Pocock. David Pocock. Sa mission ? Plaquer, gratter, récupérer. Démanteler les systèmes. Bref, écœurer les adversaires des Wallabies. Depuis le début de la Coupe du monde, le 3ème-ligne aile - reconverti au poste de n°8 par Michael Cheika - est tout simplement monstrueux. Apparaissant comme le joueur clé de l'Australie... et la principale menace pour la Nouvelle-Zélande.

Au pays du long nuage blanc, on est conscients du danger que représente Pocock. Via le NZ Herald, l'ancien capitaine des Wallabies est vu comme "le meilleur n°8 du monde. C'est SA coupe du monde. Et personne ne peut le stopper". Brosser les adversaires par médias interposés, on connaît la méthode. Mais dans ce cas-là, ne cherchez rien de plus que de l'admiration. Du respect. Oui, Pocock fait trembler les All Blacks. Dans un match compliqué, "la différence a été faite" par le joueur des Brumbies, maître des turnovers : "quand il met les mains sur le ballon, les adversaires sont comme un enfant essayant de soulever un sumo". Face à l'Argentine, Pocock a ainsi récupéré quatre ballons dans les rucks. Hallucinant, si on rajoute en plus ses quatorze plaquages.

Clé de voûte du système australien, qui joue beaucoup en contre, le Wallaby forme avec Hooper et le trop peu médiatisé Scott Fardy une 3e-ligne plus que complète. La meilleure du monde ? En tout cas, le duel face au trio Kaino-Read-McCaw sera à suivre. Une belle revanche pour Pocock, arrêté plus d'un an à cause de problèmes au genou en 2014. Une machine on vous dit !