FEATURE: France wing @Huget14 hopes to make headlines for the right reasons at #RWC2015. https://t.co/9VdhMcDCZW pic.twitter.com/o47j5Pxy9o
— SA Rugby magazine (@SARugbymag) 1 Septembre 2015 Personne n’a en effet oublié sa piètre prestation théâtrale lors du match de Champions Cup face à Bath en janvier dernier, « une simulation tellement exagérée que même Cristiano Ronaldo aurait eu honte ». Et tout ça pour obtenir une pénalité. Les internautes ne l’avaient pas épargné, et il avait dû s’en excuser avant d’être rappelé à l’ordre par les organisateurs de la Coupe d'Europe pour ce geste contraire à l’esprit sportif. Quatre mois plus tard, Huget se faisait à nouveau tailler un costard sur les réseaux sociaux après avoir essuyé ses crampons sur le visage du joueur de l’UBB Jandré Marais en Top 14. Comme beaucoup, le journaliste anglais a toujours du mal à comprendre comment est-ce qu’il a pu passer entre les mailles.
Huget a l'occasion de se rattraper
D’aucuns disent que l’UBB et Toulouse auraient choisi de ne pas en faire toute une histoire pour le bien de l’équipe nationale. Une suspension pour un tel geste aurait pu en effet lui coûter une deuxième coupe du monde. Quatre ans plus tôt, il n’avait pas été aussi chanceux après ne pas avoir satisfait à trois reprises aux règles de localisation du suivi longitudinal anti-dopage. Suspendu quatre mois, il avait regardé le Mondial dans son canapé. En avril, le Toulousain déclarait que selon lui, l’agence anti-dopage avait voulu faire de lui un exemple et « frimer ». Pour SA Rugby magazine, Yoann Huget « s’apitoie sur son sort au lieu de reconnaître que manquer un contrôle est malheureux, mais trois, c’est inexcusable. »
Une image de "bad boy du rugby tricolore" qui ne l'empêche pas de faire partie des favoris de PSA, et ce, alors qu’il est loin du rendement de son aïeul avec 7 essais en 39 sélections contre 32 en 69 apparitions pour Saint-André. Mais le journaliste de rappeler que ce dernier n’a pas vraiment de choix à l’aile puisqu’une grande partie des meilleurs ailiers du championnat ne peuvent pas porter le maillot flanqué du coq. Outre le fait qu’il soit donc Français, Huget répond aux attentes de son sélectionneur : « Il ne possède pas une vitesse folle, mais il sent le jeu, ne se défile pas en défense et peut casser des plaquages ». C’est pourquoi il est important dans les plans du sélectionneur tricolore selon Gavin Mortimer, spécialiste du rugby français. Lequel le voit d’ailleurs réaliser une belle Coupe du monde après cette année 2015 mouvementée, et vous ?