News

Coupe du monde. De l’exploit entrevu à la frustration finale, la demi-finale des Bleues a bouleversé les supporters

Elles y ont cru, nous aussi : pendant France–Angleterre, la Twittosphère a vibré entre euphorie, colère et fierté. Retour sur un match vécu au rythme des émotions brutes des supporters.

Thibault Perrin 20/09/2025 à 18h27
Entre cris de joie et larmes de frustration, la demi-finale France–Angleterre a fait vibrer les supporters. Crédit image : Screenshot TF1
Entre cris de joie et larmes de frustration, la demi-finale France–Angleterre a fait vibrer les supporters. Crédit image : Screenshot TF1

Ce samedi, le XV de France féminin défiait l'Angleterre en demi-finale de la Coupe du monde de rugby féminin. Une rencontre qui a passionné les supporters sur les réseaux sociaux.

Les Bleues ont été les premières à l'attaque.

Mais le premier essai est anglais dès la 5e minute.

L'entame était bleue, mais le réalisme est anglais.

Temps fort pour la France ! Et essai pour Konde !

A la demi-heure, seuls deux points séparent les deux équipes.

Manque de réalisme des Tricolores après un jeu au pied pour Ménager qui n'a pas trouvé sa coéquipière.

Superbe séquence de la France et essai de Ménager...refusé pour en-avant.

A la pause, les Bleues sont plus que jamais dans le coup face aux grandes favorites de cette coupe du monde ! Maiss il va falloir être beaucoup plus réaliste !

Les Françaises sont à 40 minutes de l'exploit. Grosse entame des Anglaises qui marquent mais en-avant.

Ellie Kildunne ne se fait pas des ami(e)s en France.

Une touche perdue dans le camp anglais se termine en essai pour l'Angleterre.

Grosse séquence française pour l'essai de Kelly Arbey (52').

12-14, rien n'est fait dans cette demie !

L'Angleterre répond en puissance, 12-21.

Il va falloir marquer deux fois pour l'emporter.

Essai assassin de l'Angleterre qui creuse (définitivement) l'écart.

Konde réduit l'écart en coin, mais il ne reste plus beaucoup de temps !

La France n'a pas démérité mais s'incline, 17-28. Rendez-vous face à la Nouvelle-Zélande pour tenter de décrocher la 3e place.

gilbertgilles
gilbertgilles
Je l'ai déjà dit, mais je réitère: j'espère que le Canada va leur mettre une pâtée! Elles en ont les moyens si les dés ne sont pas pipés au départ par un arbitrage maison!
breiz93
breiz93
Fier de nos filles. Trop d'imprécisions, mais elles nous ont régalé par leur envie. La chance était du côté des anglaises en plus.
Aristaxe
Aristaxe
Je pense que les Françaises ont jouées à leur meilleur niveau, et qu'elle n'ont pas à avoir plus de regrets que ça sur la performance. Les Anglaises sont juste trop fortes en fait, et si elles ne se sabordent pas on a aucune chance. Et ce constat là est triste, et j'ai l'impression que ça n'ennuie que trop peu de gens. Non mais sérieux, dans quel univers est-ce qu'un pays comme la France accepte de perdre 17 fois d'affilées face à l'Angleterre sans taper du poing sur la table ? Je trouve aussi, contrairement à beaucoup, que le score reflète bien le match en fait, et le fait de dire que le score est sévère reflète une mentalité bien française que je n'aime pas : considérer que la finalité c'est de jouer bien, et que si tu joues bien, tu gagnes. Les Françaises ont souvent proposées des séquences plaisantes mais parfaitement inutiles car n'amenant aucun point. La finalité ce n'est pas de bien jouer, mais de jouer efficace. Parfois les deux coïncident, parfois non. Il faut que cette équipe accepte de jouer moche, de jouer "petit-bras" quand c'est nécessaire. Une comparaison intéressante entre la France et le Canada : la France vers la fin du match, a le ballon à cinq mètres de la ligne d'en-but. Elles font deux ou trois pick-and-go, obtiennent un avantage, puis PBS libère la balle. Problème : il n'y a aucun surnombre, aucun décalage, aucune vitesse, rien. On recule, l'arbitre arrête le jeu et revient à la pénalité. Les Canadiennes sur leur troisième essai, font une série de 13 (!) pick-and-go qui n'avancent que très peu et ne leur rapportent aucune pénalité. Mais elles insistent, avant de sortir le ballon pour l'essai de Symonds. Elles sortent le ballon parce que la série de pick-and-go a fonctionnée : elle a libérée de l'espace pour les trois-quarts. Ma question : pourquoi est-ce que le Canada est capable de jouer patiemment et intelligemment (sans pour autant réinventer l'eau chaude) et pas nous ? Qu'est-ce qui empêchait nos filles de continuer à faire des pick-and-go, et de ne libérer le ballon que quand on est sûr que c'est pertinent. Elles jouent comme si c'était déshonorant de faire ça, comme s'il fallait que chaque essai soit un modèle de rugby champagne. Si on veut gagner des titres, il faut jouer le plus efficacement possible. Cette équipe de France en est incapable, et il est là le noeud du problème. On doit se créer deux fois plus d'occasions que les autres, pour marquer deux fois moins de points. Alors bon, soit on peut se dire qu'on a bien joué et que c'est cruel, soit on se dit qu'en fait on fait mal les choses, et qu'on ne joue pas si bien que ça, et on se remet en question.
Amis à Laporte
Amis à Laporte
Ben, deux choses : 1) Se reconcentrer pour le match contre la Nouvelle-Zélande, se servir de la frustration de la demi-finale pour en faire une force pour remporter la médaille de bronze. 2) ALLEZ LE CANADA !!!!
Yonolan
Yonolan
Il n'y a pas eu d'exploit mais il y a eu match Et comme le dit @O'Livey beaucoup plus serré que l'indique le score final Le rugby féminin en France a un réel essor avec 52 000 licenciées et +35% sur une année L'idée de la FFR n'est pas de creer une professionnalisation selon Gril "Ces dernières années, développe Grill, on a professionnalisé certaines internationales (les salaires vont de 2500 à 4000 euros) mais l’objectif, c’est d’en emmener bientôt 300 de plus vers la professionnalisation ou la semi professionnalisation. Grâce à la médiatisation et au naming, le but est donc de monter les budgets des clubs de l’Élite 1 à 2 millions d’euros, soit l’équivalent des entités de division Nationale, par exemple. Les grands annonceurs du sport doivent comprendre que nos filles sont inspirantes et peuvent donner le sourire au pays". Et Lhermet de rajouter "L’objectif, c’est d’élever le niveau. C’est sans doute ici que l’on a rattrapé notre retard et l’on veut encore progresser. Un gros travail est fait autour de l’Elite 1 parce qu’on veut vraiment que cela soit la base de la construction de cette équipe de France. Pour ça, il faut travailler à la base avec les clubs. Ce que l’on veut, c’est construire un cahier des charges qui va permettre à ce que l’argent que pourraient avoir les clubs d’Elite 1 soit orienté vers leur structuration. C’est-à-dire, des entraîneurs diplômés, des préparateurs physiques diplômés, un staff complet à la hauteur du niveau que l’on recherche." Nous verrons si cette démarche nous permettra de gommer l'handicap structurel Parce que pour le reste nos filles nous ont prouvé qu'elles sont là
Derniers commentaires

Connectez pour consulter les derniers commentaires.