Deux jours avant le match face à la Namibie, Fabien Galthié a expliqué comment les rotations se passaient au sein du XV de France et l’organisation avec ses adjoints pour déterminer le XV titulaire :
‘’On entend beaucoup de débats sur les compositions d’équipes. Il faut savoir qu’on compose nos équipes à la semaine. Dès le lendemain du match, avec le staff, on a une mécanique de construction d’équipe où chacun compose la sienne.’’
‘’On a une vision de la préparation, des rotations, on regarde les performances, on travaille sur l’émulation, on a besoin de tout le monde.’’
Dans une poule où les Néo-Zélandais étaient les principaux prétendants à la première place, le sélectionneur décrit la gestion de son groupe après avoir joué cette ‘’finale’’ dès le premier match :
‘’Le match contre les All Blacks était clairement identifié. On a aligné la meilleure équipe du moment. Le match a été un succès pour tout le groupe ; pas seulement pour l’équipe. Pour le match à Lille, ceux qui avaient joué les All Blacks avaient besoin de récupérer.’’
‘’Dès le lendemain, on a travaillé sur la composition d’équipe. Les joueurs la connaissent généralement au bout du deuxième jour et on leur annonce le troisième jour. Là, après le match à Lille (contre l’Uruguay), on avait une semaine de sept jours où on avait la possibilité de remettre les joueurs ayant joué les All Blacks dans une rotation classique. C’est l’équipe qu’on avait posée le lendemain du match face à l’Uruguay, à part Greg Aldritt qui a eu une petite alerte.‘’
Une méthode qui a porté ses fruits jusqu’à présent et qui continuera d’accompagner nos Bleus dans leur quête d’un premier titre mondial.
‘’Notre équipe s’est construite en quatre ans. Elle fonctionne avec un potentiel collectif qui dans laquelle chaque individu va apporter son profil’’.
‘’Il n’y a pas de changement de cap, notre méthode est basée sur l’adaptabilité. On s’adapte et on lit en fonction des échéances. C'est un peu la théorie de Darwin, ce ne sont pas les espèces les plus fortes et intelligentes qui survivent, mais celles qui s'adaptent".