PAYS DE GALLES : Rhys Patchell ou Dan Biggar : qui vaut-il mieux affronter ?Biggar, Patchell ou les deux ? Finalement ce sera Dan Biggar pour commencer et Patchell éventuellement en fin de match. Le premier a été déclaré apte à jouer, et ce, après avoir subi des chocs à la tête face à l'Australie le 29 septembre et les Fidji le 9 octobre. Il n'avait pas réussi le protocole commotion face aux Australiens. Ce qui ne l'avait pas empêcher de jouer face aux Îliens. "Chacun prend ses responsabilités. Moi je sais qu'on serait dans le cas du championnat de France, deux commotions c’est trois semaines. Si on avait été dans le même cas, avec le protocole qu'applique la Fédération française de rugby. Si c'était notre joueur, il ne pourrait pas jouer. C’est tout ce que j’ai à dire…", a lancé Jacques Brunel en conférence de presse. "Pour le Top 14, le règlement est plus contraignant : une commotion signifie automatiquement huit jours d'arrêt. Pour deux commotions (dans les douze mois), l'arrêt est de 21 jours", explique L'Equipe. Cependant, les règles sont moins strictes au niveau international comme en Coupe d'Europe (voir encadré). 
Sam Warburton : ''en France, ils ne prennent pas la commotion au sérieux''La titularisation de Biggar pour ce match couperet intervient notamment quelques semaines après que l'ancien capitaine gallois Sam Warburton a vanté la manière dont sa fédération gérait les commotions par rapport à la France. Le Pays de Galles a-t-il vraiment suivi les règles dans le cas du Biggar ? Via Wales Online, le porte-parole de la WRU explique : "Suite à la commotion cérébrale subie par Dan Biggar lors d'une collision accidentelle au cours du match contre les Fidji, la WRU a collaboré avec World Rugby pour fournir le plus haut niveau de soins à Dan. Il n'a présenté aucun symptôme depuis le match et a achevé un retour progressif au jeu sans aucun problème." Son suivi a été notamment assuré par deux consultants australiens indépendant de renommée international et plusieurs IRM. 
Victime d'une commotion, l'international écossais David Denton raccroche... à 29 ansOn sait cependant que les conséquences des commotions ne se voient pas nécessairement sur le court terme. C'est sur la durée que les dégâts au cerveau apparaissent. Récemment plusieurs internationaux comme l'Ecossais Denton ou encore le Sud-Africain Lambie ont raccroché les crampons suite à des chocs à la tête. De son côté, le Pays de Galles assure que la santé de son joueur est au centre de ses précautions et que tout a été fait dans ce sens. "Dan veut désespérément jouer, confie le sélectionneur Warren Gatland à la BBC. Nous avons déjà dans cette situation avec George North qui a eu quelques commotions. Nous devons simplement nous assurer que si cela se reproduit et qu'il a des chocs au cours des prochains matchs ou des prochains mois, il y aura probablement une décision différente. Mais il est sûr d'être à 100%." Ce ne serait pas la première fois qu'un joueur cache la vérité pour jouer un match décisif.
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Le protocol commotion au niveau international et Coupe d'Europe en trois étapes via L'Equipe :
- HIA 1, test de 10 minutes passé juste après la commotion ou la suspicion de commotion et à l'issue duquel il est décidé si le joueur peut revenir en jeu ou non.
- HIA 2, un examen qui doit se tenir dans les trois heures après le coup de sifflet final
- HIA 3, dans les 36-48 heures après le choc. Ces examens sont menés par un médecin indépendant, en collaboration avec le staff médical de son équipe, et c'est lui qui a le dernier mot pour dire si le joueur est autorisé à rejouer ou non.
