Il y a deux problèmes avec ça : une communication biaisée en faveur de l'Ulster, et les commandements donnés en plein match dans le feu de l'action, qui représentent la majorité des consignes sur le terrain. Avoir un arbitre donnant des directives que seule une équipe peut comprendre est un désavantage inacceptable.
Pour Barnes, l'équation est simple à résoudre : "les arbitres devraient s'abstenir "d'aider" les équipes dans le feu de l'action, si l'une des deux équipes parle une autre langue." L'Anglais va plus loin :
Le dernier match de l'Angleterre dans le 6 Nations est à Rome. Imaginez si Pascal Gaüzere décidait de faire comme Carley en aidant les joueurs, mais seulement en italien. Les supporters anglais seraient furieux de cette injustice ! La RFU se plaindrait, et World Rugby réagirait. On n'attend pas des arbitres anglophones qu'ils soient bilingues, alors pourquoi les autres devraient l'être ?
Lors de la dernière Coupe du monde, les arbitres tricolores avaient notamment brillé pour leur niveau anglais, échangeant dans la langue de Shakespeare... même en se parlant entre eux ! Alors, d'accord avec Stuart Barnes ? Dédé Puildébut donne son avis :
C'est en demander encore un peu plus aux arbitres. Il faut donc que les arbitres parlent italien, espagnol, anglais, français et japonais. Il ne restera plus beaucoup de temps pour travailler son arbitrage ! La directive de l'EPCR est d'au moins parler en anglais. Si on rajoute une autre langue comme Wayne Barnes, c'est un bonus.
Ce que Stuart Barnes ne dit pas, c'est le nombre d'anglophones présents dans les équipes... françaises. Pour une fois qu'il y a un avantage à avoir de nombreux étrangers dans les effectifs !