Le score affiché en fin de match ne correspondait pas vraiment à la physionomie de l’entièreté du match. Agressif, mais approximatif, les Sharks ont posé de réels soucis aux Toulousains. Cependant, la différence s’est faite dans les derniers instants. Avec des hommes frais et prêts à en découdre, ainsi que des cadres bien en place, le Stade Toulousain a sabré le champagne en fin de match. Cette observation a également été faite par la presse internationale. Par exemple, le média anglophone Rugby Pass déclare : “Toulouse s'est déchaîné dans le dernier quart-temps avec des essais signés Ramos, Peato Mauvaka, Arthur Retiere et Romain Ntamack.”
De son côté, le média Irlandais Independant préfère se focaliser sur la future rencontre contre le Leinster et déclare : “Le rendez-vous entre Toulouse et le Leinster se confirme après que les Français ont assommé les Sharks.” Pour eux, l’essai refusé à Grant Williams en fin de match a été le point de bascule de ce match. Le journal irlandais développe son propos ainsi : “Mallia était en feu pour son deuxième essai et les espoirs des Sharks ont été ébranlés lorsque l'essai de Williams a été refusé pour une passe avant juste au moment où Bosch était sur le point de prendre la conversion.”
Du côté des Sud-africains, la presse a eu plus souvent tendance à critiquer ses joueurs. Si les Sharks tentaient souvent de trouver les extérieurs, ce n’était pas sans erreurs. À l’issue du match, le média SA Rugby Mag affirme notamment : “Le score est quelque peu flatteur pour Toulouse, car les hôtes ont marqué quatre essais dans les dix dernières minutes, après que les Sharks ont commencé à désespérer de revenir dans le match, à perdre le contrôle et à commettre trop d'erreurs dans les derniers instants.” En parallèle, l’Independant Online évoque plutôt une équipe des Sharks “surclassée” face à Toulouse. En compte rendu de match, le pure-player titre : “Des Sharks braves s'essoufflent contre le Stade Toulousain”. Il développe son propos ainsi dans les lignes qui suivent :
Personne n'a donné sa chance aux Durbanais en raison de la classe de l'équipe du Joueur Mondial de l'année, Antoine Dupont, mais un facteur important a été l'avantage du terrain dont jouissaient les Français contre une équipe qui en était à son septième voyage en Europe cette saison. Les Sharks ont probablement trouvé leurs sièges en classe économique un peu trop loin pour être compétitifs sur l'ensemble des 80 minutes et les Français ont marqué 28 points dans les 10 dernières minutes.”

