Champions Cup - Finale. Les 5 points à retenir de la victoire des Saracens face au Racing 92 Planet Rugby : Une bagarre sans essai
Si vous étiez devant votre télévision - et que vous avez résister à zapper ou vous endormir - sans doute avez-vous regretté la pauvreté du jeu proposé par le Racing 92 et les Saracens. Pas une surprise, mais tout de même : Planet Rugby le regrette. Au final, les Sarries se sont principalement appuyés sur la botte de Farrell (7 pénalités) pour l'emporter. En face, Dan Carter n'a rien pu faire, "même le plus grand ne peut pas faire plus sur une jambe", et la "lutte pénible" du Racing débuta face à des Londoniens pour qui, "c'était le moment", deux ans après leur défaite en finale face au RCT. L'homme du match ? Sans surprise, il s'agit de Maro Itoje, élu par-ailleurs joueur européen de l'année.
ESPN Scrum : des Saracens en mode... NBA
Pour le site spécialisé, les Sarries se sont inspirés des Spurs de San Antonio pour remporter cette coupe d'Europe. La raison ? Malgré deux défaites en finale en 2014 (outre celle face à Toulon, celle de la Premiership face à Northampton), l'équipe de Mark McCall a toujours cru en son système et s'est remise au boulot pour soulever un trophée, "comme San Antonio face à Miami en 2014". Sa défense fut solide, et malgré les conditions météorologiques, elle a tenu bon. Les leçons tactiques de la défaite face au RCT il y a deux ans ont également été retenues. Juan Smith et Steffon Armitage avaient brillé ? Will Fraser a été omniprésents, récupérant notamment deux ballons dans les rucks. Sans oublier "le talisman" Itoje.
The Guardian : Farrell > Carter
Le raccourci est facile et n'a duré que le temps d'un match, mais l'Anglais était "dans son plus grand jour" quand Dan Carter n'a pas eu "de grands adieux" selon Eddie Butler du Guardian. Le Néo-Zélandais, "éclipsé par la performance de Machenaud en 1/2 face à Leicester", a perdu une occasion de briller. "Peut-être sa dernière". La charge de Barritt à la 13e et la pluie, "pas la froide pluie de Nouvelle-Zélande, mais la mousson française" n'ont rien arrangé. Son homologue anglais, lui, a "joué à la perfection" même si "sa technique de plaquage est à revoir", allusion à sa faute sur Chris Masoe qui aurait pu lui coûter plus cher qu'une pénalité.
Sky Sports : une performance exceptionnelle
Pour Sky, "remporter la Champions Cup est une grande réussite, mais être la première équipe à remporter tous ses matchs dans une seule édition est une performance exceptionnelle". Pas faux ! Le journaliste Stuart Barnes rajoute que le débat sur le faible jeu proposé n'a pas lieu d'être, l'important étant de gagner la finale : les Saracens ont joué avec les conditions, été astucieux tactiquement et solides au contact : "clairement la meilleure équipe", et ceux "depuis le début de la compétition" et ce premier match face au Stade Toulousain.