L'excellente gestion de fin de match du Racing
Les vingt dernières minutes de grande maîtrise du Racing sont un modèle du genre. Les hommes du duo Labit/Travers ont tenu bon face aux assauts de Toulon, avant d'aller chercher la pénalité de la gagne à trois minutes de la fin. Sans jamais trembler. Une fin de match qui contraste clairement avec le 1/4 de finale de la saison passée, où les Racingmen s'étaient inclinés dans les derniers instants face aux Saracens, sur une pénalité de Marcelo Bosch.
Les échecs au pied des deux équipes
Ils ont été nombreux à avoir la balle de match au bout du pied, à l'image de Delon Armitage qui aurait pu se transformer en sauveur sur une pénalité lointaine. Mais las : à Colombes, les buteurs n'ont pas été en réussite, à l'image de Jonathan Pelissié qui a semblé gêné par... le soleil. L'absence de Leigh Halfpenny - qui ne devrait pas jouer cette saison - s'est faite cruellement ressentir. Dan Carter touché à un genou, c'est Maxime Machenaud qui a pris ses responsabilités. Sans grande réussite, mais en transformant LE coup de pied décisif.
Le début de match fatal au RCT
Le Stade Français a complètement loupé son entame face à Leicester. Résultat ? L'élimination. Même son de cloche pour le RCT. Dans un match éliminatoire, il faut rester concentré pendant 80 minutes et les Varois ont mis trop de temps à entrer dans le match. Au bout d'une minute, Dan Carter transforme une première pénalité, avant que Maxime Mermoz ne se fasse intercepter par Juan Imhoff pour un essai assassin. Où comment se retrouver mené 10-0, beaucoup trop vite.
La 57e minute, véritable tournant du match
Toulon a raté le coche sur une offensive, peu avant l'heure de jeu. L'action était pourtant parfaite. Les temps de jeu s'enchaînent, tous les joueurs touchent le ballon et la défense francilienne semble craquer. Mais rien n'y fait : les Varois n'iront pas à dame, et le Racing récupérera le ballon au sol. Le tournant du match.
Le Racing sait gagner sans un grand Dan Carter
La superstar néo-zélandaise n'a pas été transcendante, mais elle a pu jouer 80 minutes malgré un genou douloureux. Pourtant, le Racing 92 a gagné, réfutant l'idée d'une Carter-dépendance. Szarzewski est également très vite sorti, comme Dumoulin, alors que Chavancy manquait à l'appel dès le coup d'envoi. Mais le groupe a fait front, dans le sillage des Dulin, Gooser, Imhoff et Chat. Vous avez dit effectif trois étoiles ?
