À ce titre, David Scott espère justement via The Rugby Banter Page que « l'arrivée massive de joueurs étrangers va détruire la sélection nationale » comme cela a été le cas avec l'équipe de football anglaise. « Il n'y a que les présidents de clubs qui en sortiront gagnant » regrette Barry Healy. Beaucoup sont, en effet, persuadés que les clubs vont investir cet argent supplémentaire dans le recrutement. Certains se demandent pourquoi l'IRB n'intervient pas mais ce sont aussi ceux qui ne savent pas qu'en France, il y a aussi un salary cap ainsi que la mise en place prochaine des quotas de JIFF.
Pour Munstoppable, via le site irlandais The Score, « la qualité du rugby pratiqué en Top 14 est presque embarrassante compte tenu de l'argent qui a été craché. » Ce lecteur n'est pas optimiste, ajoutant même que « des jours sombres attendent les fans français et étrangers qui aiment le jeu passionné et traditionnel. Maintenant que le gros lot est tombé, il va détruire les fondations même du jeu et tout emporter avec lui. » A contrario Luckey Batts pense qu'il était « temps que le rugby soit reconnu et que les joueurs qui dédient leur vie au sport aient une part du gâteau compte tenu du fait qu'une carrière peut s'arrêter du jour au lendemain. »
Kasitoni Apuula est aussi de cet avis : « Il faut être réaliste. C'est un sport professionnel et c'est comme ça que ça se passe. Soit les fédérations s'adaptent, soit, elles seront laissées sur le bas-côté. » L'Anglais Warren Coleman estime que les Français sont à prendre en exemple. Les Australiens, via The Roar, s'inquiètent aussi de voir leurs joueurs partir pour la France, mais voudraient que leur Fédération (SANZAR, ARU, NZRU) en fasse de même pour le Super Rugby et les compétitions secondaires (Vodacom Cup, Currie Cup, ITM Cup, etc).