Exclusivité : @pierresalviac officiellement candidat à la Présidence de la Fédaration française de rugby ! pic.twitter.com/QF16s38y1e
— L'ÉQUIPE du soir (@lequipedusoir) 5 Janvier 2016 La disparition "de cet appendice handicapant" entraînerait la suppression "de son produit frelaté : la Coupe d’Europe." Il considère que la compétition européenne ne concerne que quelques clubs et ne sert "qu’à satisfaire l’ego des présidents de la Ligue." C'est d'ailleurs l'un de ses chevaux de bataille à l'instar de la mise en place des contrats fédéraux pour les internationaux : une trentaine de joueurs en CDD pris en charge par la Fédération et loués aux clubs sous forme de "draft" lors des phases finales du Top 14. Lequel se verrait également modifié avec le passage de 6 à 8 clubs qualifiés pour les quarts, avec une seule relégation.
Et tout cela dans le but de "donner aux équipes de France de rugby à 15 et à 7 les moyens d’accéder aux podiums dédiés aux meilleures nations du monde." Pierre Salviac fait du Seven une priorité, estimant que "les statistiques [actuelles de l'équipe de France] ne permettent pas d’espérer une place sur le podium aux JO de Rio." Sous sa présidence, chaque club, quel que soit son niveau, aura l’obligation d’engager une équipe de rugby à 7. En dessous de la catégorie Juniors, les licenciés joueront des tournois de rugby à 7 afin de développer les skills. La révolution ne s'arrête pas là puisqu'il souhaiterait mettre en place l'interdiction pour les clubs de mettre plus de 2 joueurs non-sélectionnables sur la feuille de match sous peine de payer un "impôt sur la fortune" destiné à financer le poste "indemnisation des éducateurs". Quant aux clubs de fédérale, ils pourront dire au revoir aux contrats professionnels.